Bordeaux-Bègles, au courage et avec un contre en touche salvateur, s'est sorti du piège tendu par Castres (20-16) pour se réinstaller dans la zone de qualification, samedi 15 mai à l'occasion de la 24e journée du Top 14.
Un grand ouf de soulagement pour l'UBB ! Dominés dans l'occupation et sans trop de solutions dans le jeu pour contrecarrer la pression tarnaise, les hommes de Christophe Urios ont grandi en cet après-midi pluvieux et fait un grand pas vers la qualification en remportant un match qu'ils craignaient vraiment.
Avec encore deux matches en retard à disputer à Agen et contre Montpellier trois jours après la finale de Challenge Européen des Héraultais, c'est même un barrage à domicile qui tend les bras au club de Laurent Marti, désormais 5e du championnat. Ce serait une première dix ans après son accession dans l'élite.
Bataille de l'occupation
Dans cette partie disputée plus d'une mi-temps sous la pluie, ce qui a plutôt favorisé les en-avants que les envolées, avec de longues séquences de ping-pong entre les botteurs des deux équipes, ce sont les Girondins qui ont tiré les premiers, notamment Matthieu Jalibert, auteur de trois pénalités pour récompenser ses gros et sa mêlée (9-0, 20).
Après son entame ratée, Castres a enfin sorti la tête de l'eau et sur son premier ballon de relance, a même fait mouche. A l'origine Filipo Nakosi a déposé Romain Buros et dans un enchaînement bien senti avec Vilimoni Botitu et Rory Kockott, Thomas Combezou a fini derrière la ligne (31).
La réponse bordelaise est intervenue juste avant la pause sur un ballon déjà récupéré en touche. Après son premier véritable temps-fort du match et plusieurs va-et-vient, Jalibert a accéléré pour servir Pablo Uberti pour un essai en force (14-10).
Au retour des vestiaires, la pluie en moins, Castres a gagné la bataille de l'occupation face à des Bordelais déjouant souvent. Urdadapilleta a ramené les siens à la marque (17-16), rendant encore plus indécise la fin de match.
Après une nouvelle pénalité de Jalibert, Castres a choisi trois fois la pénaltouche pour s'imposer mais Guido Petti et Alexandre Roumat ont volé les trois lancers de Paula Nguamo.