VIDEO. "Aujourd’hui le street art est accepté, il est même demandé". A Bordeaux, les pionniers du genre se retrouvent à l'Institut Bernard Magrez

durée de la vidéo : 00h02mn14s
Speedy Graphito fait partie des pionniers du street art en France. Il est exposé jusqu'au 9 avril 2023 à l'Institut Bernard Magrez de Bordeaux.
C’est ce qu’on appelle des avant-gardistes. Ils ont été les premiers à tatouer les murs, bien avant les autres. Ce sont eux qui ont introduit le street art en France. Une exposition leur est dédiée à Bordeaux à l’institut Bernard Magrez jusqu'au 9 avril prochain. Nous avons pu les rencontrer. ©FTV

C’est ce qu’on appelle des avant-gardistes. Ils ont été les premiers à tatouer les murs, bien avant les autres. Ce sont eux qui ont introduit le street art en France. Une exposition leur est dédiée à Bordeaux à l’institut Bernard Magrez jusqu'au 9 avril prochain. Nous avons pu les rencontrer.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Sous sa casquette dépassent des cheveux longs et blancs. Mais c’est surtout à sa gouaille qu’on le reconnait. « Epsylon Point », c’est un style, et aussi un tempérament. C’est lui, Etienne Lelong de son vrai nom, qui a introduit en France le pochoir en couleur. Cette technique que l’on retrouve aujourd’hui à tous les coins de rues.

Dans les jardins de l’Institut Bernard Magrez, il est là. En plein soleil. Bombe (aérosole, bien sûr) à la main. Sur sa toile, une œuvre abstraite. Le street art ? A 72 ans, il ne lâche rien.  « C’est ça qui me tient en vie », dit-il.

Ce jour-là ils sont six à œuvrer au sens strict du terme . Jeff Aérosol, les deux comparses de VLP, OX, et Speedy Graphito.  Chacun dans une salle. Chacun sa musique. Certains ont choisi la radio. Un autre, un air créé spécialement pour le graph qu’il est en train de réaliser. Le premier étage du musée leur a été totalement confié. Ils ont champ libre.
Speedy Grapphito a opté pour le fluo typique des années 80 et des débuts de la culture street art et hip hop en France. Il peint un mur explosé, derrière lequel on découvre un autre monde, ni complètement végétal, ni tout à fait animal. Une réflexion. L’artiste prend le temps. Fini le temps où il fallait faire vite pour échapper à la police. « Aujourd’hui le street art est accepté, il est même demandé, il est suivi. Donc on est dans quelque chose de plus serein, de plus composé et de plus posé ».

Le rez-de-chaussée est consacré à l’exposition des œuvres réalisées dans leur jeunesse. Pour certains, 60 ans se sont écoulés entre les deux. 

On y retrouve également le travail de  Miss Tic et Jacques Villeglé, tous deux décédés cette année. L’exposition leur est dédiée.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information