En Aquitaine, Bordeaux, Bayonne et Pau sont éligibles pour cette nouvelle mesure environnementale. Dans Dimanche en Politique, gros plan sur la future ZFE bordelaise qui concernera quatorze communes.
Au premier janvier 2025 au plus tard, toutes les agglomérations de plus de 150 000 habitants devront avoir mis en service une zone à faible émission. Cette disposition de la loi Climat vise à interdire les accès des zones urbaines les plus peuplées aux véhicules polluants.
ZFE, mode d’emploi ?
Quelles conséquences pour les automobilistes, notamment ceux des véhicules diesel ? Les primes à la conversion seront-elles suffisantes ? Quel bilan dans les huit métropoles dans lesquelles les ZFE sont déjà actives ? Faut-il revoir les modes de déplacements dans les métropoles, à Bordeaux par exemple, la plus importante de la région ? Et si oui, que faire ?
Alain Anziani, le président socialiste de Bordeaux Métropole : « La ZFE est une bonne chose. La qualité de l’air est élément important de la santé. À Bordeaux, chaque année, six cents personnes meurent du fait de la pollution. Il faudra aider les automobilistes concernés, car on sent que c’est un sujet d’inquiétude ».
Patrick Bobet, maire LR du Bouscat, et conseiller métropolitain : « Je suis pour la ZFE mais il faudra accompagner et aider les gens impactés On peut polluer moins, sans exclure. Cela peut être plus compliqué pour les habitants de Saint-André-de-Cubzac ou de Langon ».
Fabien Robert, secrétaire général adjoint du Modem, conseiller métropolitain et municipal à Bordeaux : « Il y a des objectifs français et européens qui sont fixés. À nous de les mettre en place en faisant preuve de pédagogie et en aidant les personnes concernées. N’oublions pas tout de même que nous avons des moyens de transports collectifs dans la métropole ».
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