Frappé par la crise sanitaire, montré du doigt par les riverains, l'aéroport de Bordeaux Mérignac, l'un des dix plus grands de l'hexagone, doit se réinventer à l'heure où l'aérien souffre d'une mauvaise image en raison des changements climatiques.
Les vacances de Noël, l’une des périodes les plus chargées avec la saison estivale, va confirmer la reprise du trafic.
En 2022, la plate-forme aéroportuaire girondine a accueilli 5,7 millions de passagers, mais loin encore du niveau d’avant pandémie en 2019 avec plus de 7 millions de passagers.
Alors comment remonter la pente ? Un an et demi après sa nomination à la présidence du directoire de l'aéroport de Bordeaux-Mérignac, Simon Dreschel répond à ces enjeux et à l'avenir du transport aérien dans la région. Il est l'invité de notre rendez-vous Dimanche en Politique, sur le plateau de France 3 Aquitaine.
Frappé par la crise sanitaire, montré du doigt par les riverains en raison des nuisances sonores, notamment nocturnes, l'un des dix plus grands aéroports de l'hexagone doit se réinventer à l'heure où l'aérien souffre d'une mauvaise image en raison du réchauffement climatique.
"L'aéroport de demain sera vert." assure Simon Dreschel.
Notre objectif est zéro carbone à terme. On prépare l'avenir avec les biocarburants, l'hydrogène en faisant la transition écologique.
Simon Dreschel - Président du directoire Aéroport de Bordeaux MérignacDimanche en politique France 3 Aquitaine
Autre sujet de préoccupation majeur, cette fois-ci pour les 90 000 riverains qui résident sous les couloirs d’atterrissage et de décollage, la possible fermeture de la piste secondaire. Le patron de l'aéroport girondin assure que rien n’est encore décidé : « C’est à l’Etat de prendre la décision. Cette question du maintien ou non de la piste secondaire est toujours à l'étude. Mais l'avenir de l'aéroport, qui a une utilité publique, passe par l'acceptation de son activité. Les riverains sont une préoccupation constante de notre quotidien et rien ne se fera sans la concertation".