À 4 jours du premier tour de la présidentielle, les soutiens de François Fillon investissent le terrain. À Sauveterre de Guyenne (Gironde), le député Jérôme Chartier, fidèle compagnon de route de François Fillon, a réuni près de 400 personnes, mardi 18 avril.
C'est un des proches de François Fillon qui défendait les couleurs de son candidat mardi 18 avril au Sauveterre de Guyenne. Devant près de 400 sympathisants venus de tout l'entre-deux mer, Jérôme s'est attaché à exposé avec méthode et pédagogie chapitre, après chapitre, le programme du prétendant à l'Élysée.
"Mon engagement auprès de François Fillon aujourd'hui, c'est de dire aux Français, «faites un vote utile, choisissez celui qui peut relever la France, choisissez celui qui peut porter la France, notre pays, au rang de la 5e voire 4e puissance mondiale, choisissez celui qui peut offrir à la France une nation de plein emploi», bref, votez utile dès le premier tour", affirme Jérôme Chartier, Député du Val d'Oise (LR) et Conseiller spécial de François Fillon.
"Famille, patrie, et la religion aussi"
Un vote acquis pour les participants sensibles sur le discours du retour aux racines prôné par François Fillon : "Famille, patrie, la religion aussi", avance un militant.
Un autre jeune participant estime lui que "c'est le plus véridique, il ne nous cache pas les choses. Il nous dit qu'il va falloir faire ça, cela va être dur mais on va le faire, on va réussir tous ensemble".
Un François Fillon décrit comme le candidat de la ruralité par Yves d'Amécourt, maire de Sauveterre de Guyenne (LR).
L'élu du canton espère que la dynamique lui sera favorable lui qui brigue la circonscription détenue par le PS : "Je travaille énormément dans la campagne de François Fillon, je vais porter sa parole pour les agriculteurs un peu partout en France parce que la première étape, vous l'avez compris, c'est l'élection de François Fillon. Nous sommes dans une circonscription qui est un peu compliquée. Et je peux être élu moi, si François Fillon est élu. S'il ne l'est pas, ce sera compliqué".
Au-delà de l'Élysée, c'est bien la prise de la bastide qui se prépare pour le mois de juin, lors des élections législatives.