Pour la première fois depuis le 12 juillet, les deux incendies qui ravagent la Gironde n'ont pas progressé pendant la nuit. La surface brûlée reste inchangée : 20 600 hectares sont partis en fumée à la Teste-de-Buch et Landiras. Pour autant, une reprise importante n'est pas encore exclue.
La nuit de mardi à mercredi avait déjà été prometteuse. Seuls 300 hectares de forêt supplémentaires avaient brûlé sur le secteur de Landiras, une progression très limitée au regard de l'évolution défavorables des jours précédents.
Et pour la première fois, la superficie brûlée en Gironde n'a pas augmenté pendant la nuit. Le bilan établi mercredi reste inchangé : il est toujours de 7 000 hectares partis en fumée à la Teste-de-Buch et de 13 600 hectares à Landiras.
Une reprise importante n'est pas encore exclue
Les feux sont donc "contenus". "Il n'y a plus de mur de flamme qui progresse sous les l'effet du vent et qui crée des sautes de feu", précisent les pompiers de la Gironde.
Pour autant, ils ne sont pas fixés : des points chauds incandescents peuvent toujours provoquer des reprises de feu. Un phénomène qui s'est produit à plusieurs reprises pendant la nuit, et a été traité par les pompiers.
Nous n'avons pas encore la certitude qu'une reprise importante ne fera pas redémarrer l'incendie et sa progression
SDIS 33 (Service communication)
Un travail sur plusieurs mois
Ce jeudi, la lutte contre le feu devrait se concentrer sur le traitement des lisières autour du périmètre des feux. Chaque point chaud est refroidi avec de l'eau et des produits extincteurs. Une tâche colossale : la circonférence de l'incendie de Landiras étant de 66 kilomètres, contre 32 kilomètres pour celui de la Teste-de-Buch.
Autre mission de taille pour les pompiers : la détection des points chauds au moyen de photos aériennes et satellites. Une phase qui risque de durer plusieurs mois, prévient le SDIS 33.