L'idée est simple mais efficace. Dans ce coin étendu et peu fourni en transports en communs, le prêt de sccoter est un coup de pouce déterminant pour les personnes n'ayant aucun moyen de se déplacer. Le temps de leur permettre d'accéder à l'autonomie.
"Avant je ne pouvais pas aller travailler. J'appelais les patrons mais je n'avait pas de moyen de locomotion donc ils refusaient" témoigne Christelle, une jeune femme qui vient de trouver un emploi dans la vigne.
Même chose pour Alice, jeune apprentie dans le commerce et la vente : "suivant mes horaires c'est un peu compliqué sachant qu'il n'y a pas de transports en commun donc ça me sert beaucoup, ça me rend service jusqu'à ce que je passe mon permis" explique t-elle.
La mission locale de Haute-Gironde s'est dotée d'une vingtaine de scooters grâce à l'argent de différentes fondations et à des fonds publics. "On prête dans un délai très court,
c'est une vraie réponse au problème de mobilité qui est très présent sur notre territoire" - Olivia Lapelleterie, agence pôle emploi de Blaye
La condition pour obtenir un deux-roues est de présenter un contrat de travail, une attestation de stage ou de formation.
La durée du prêt est limitée à quelques mois. "Le temps de permettre une mise en route et que les gens accèdent à l'autonomie" souligne Etienne Béguin, le chargé de projet à la mission locale de Haute-Gironde.
Le coût du prêt est de 50 euros mensuel. Une caution de 200 euros est également demandée. L'an dernier, cinquante personnes ont réussi à trouver un emploi gràce à ce coup de pouce.
Regardez le reportage de Gilles Bernard et Karim Djbali :