La première édition des championnats d’Europe de Stand Up Paddle (18-24 juin), organisés par le Lacanau Surf Club, débute ce lundi sur les vagues de la station balnéaire girondine où les deux premiers titres continentaux seront délivrés.

La première édition des championnats d’Europe de Stand Up Paddle (18-24 juin), organisés par le Lacanau Surf Club, débute ce lundi sur les vagues de la station balnéaire girondine où les deux premiers titres continentaux seront délivrés.
Onze équipes sont en lice pour les six titres individuels et celui des nations. La France, qui assume son statut de favori, devra toutefois cravacher pour s’imposer.

La technical race et du surf au programme

Au programme : le premier tour de la catégorie Sup surf et la technical race.
Nos six Français seront donc tous en lice pour cette journée inaugurale. Les prévisions météos annoncent des vagues d’environ 1 mètre pour lundi, 1m50 pour mardi et mercredi, et 1 mètre pour jeudi. Le vent ne devrait guère souffler cette semaine, ce qui rendra les conditions optimales; tout du moins on espère un petit peu d’air mercredi pour la Longue Distance entre Carcans et Lacanau océan afin de pousser les racers sur quelques bumps sympas.

Dans le clan français : ambiance optimale

Les Bleus sont à Lacanau depuis vendredi et ont bien travaillé aux consignes de Stéphane Corbinien et Serge Lougarot.
Au regard du plateau et des têtes d’affiche de ce premier EuroSup, la France a une très belle carte à jouer. Ses athlètes sont dominateurs sur le Vieux Continent, sans doute davantage en Sup surf qu’en race.

Pour Antoine Delpero : il n’y a pas vraiment de pression mais surtout de la joie d’être en France. 


Le capitaine de l’équipe de France, champion du monde de Sup surf en 2012, assure qu’il « y a un gros niveau dans l’équipe » et confie que la France « va donner le meilleur pour aller le plus loin » dans cet Euro.

Deux ans après sa première sélection,Benoît Carpentier, le Breton, 9e mondial l’an passé sur le World Tour, se dit

 heureux de retrouver les coaches, les routines de l’équipe 


Vice-championne du monde en 2014 et quadruple championne de France en titre, Caroline Angibaud participe logiquement à ce premier Euro qu’elle aborde avec sérénité. « Tout va bien, les vagues sont sympas, je pense que ça va être pas mal pour la compétition. Je suis prête ! » affirme la Vendéenne.


Du côté des Sup racers, la bagarre s’annonce davantage corsée.
Emmenés par le Danois Casper Steinfath, actuel leader des World Series, et l’Italien Léo Nika, le contingent étranger est relevé. Titouan Puyo, le n.1 français et médaille de bronze des Mondiaux 2015 le sait. « Il y vraiment de bons concurrents, il va falloir se bagarrer, reconnaît le Calédonien qui au-delà du « beau plateau » se satisfait de prendre part à cet Euro « à la maison, tout du moins en France. »


Trois ans après, Olivia Piana fait, elle, son grand retour en Bleu. Une sélection dont elle s’étonne toujours encore. « Je n’en reviens toujours pas d’être de retour, c’est fou comme l’entraînement peut payer... » déclare la Varoise. « Motivée pour performer », la vice-championne du monde 2013 est revenue à son meilleur niveau après une saison et demi gâchée par les blessures. 

On espère voir cette équipe de France sur la plus haute marche du podium jeudi soir à l’issue de ces premiers championnats continentaux.
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