Après la Dordogne, la Gironde est le second département aquitain à se doter d'un club de mécènes constitué d'entreprise. Leur objectif est de soutenir les initiatives en faveur de la conservation du patrimoine.
Elles sont au nombre de six. Des entreprises, spécialisées dans des domaines d'activités variés mais réunies au sein d'un club des "mécènes du patrimoine". Les groupes Bacqueyrisses SA (concessionnaire autocars autobus), Fradin (immobilier), Meeschaert (gestion privée), Cartégie (data marketing et relation clients) et les entreprises TMH (restauration de monuments) et Faber SA sont les premiers membres de ce rassemblement lancé lundi soir. Depuis 2010, plusieurs clubs similaires se sont créés à travers le pays, dont un en Dordogne. C'est la Fondation du patrimoine qui les fédère à l'échelle nationale. Sur son site, elle présente son projet par ces mots :
La Fondation du patrimoine a pour but essentiel de sauvegarder et de valoriser le patrimoine rural non protégé. Maisons, églises, ponts, lavoirs, moulins, patrimoine industriel, mobilier, naturel… tous les types de patrimoine de proximité sont éligibles à l'action de la Fondation.
Un investissement raisonnable
Les entreprises concentrent leur action sur des chantiers de restauration "exemplaires". Elles espèrent voir leur nombre augmenter durant les mois qui viennent. L'engagement annuel reste raisonnable, puisque la cotisation s'élève à 4000€ par an. Grâce à la loi du 1er août 2003, les entreprises bénéficient d'une défiscalisation à hauteur de 60%.Ce mécénat est d'abord tourné en direction d'un patrimoine local qui ne bénéficie pas d'un classement. Une église protégée par les bâtiments de France ne sera donc pas concernée. Dans ce cas de figure, les collectivités sont en effet sollicitées pour effectuer des restaurations. Les aides de l'Etat sont relativement conséquentes et permettent de mener des chantiers de grande envergure.
Pour les entreprises impliquées au sein du club, il s'agit d'une opportunité de travailler conjointement à la préservation du patrimoine local, et de communiquer autrement autour de leurs activités.
(le club) permet d’assurer une visibilité à leur activité professionnelle dans leur région, et surtout d’être un levier de l’économie locale dans un tissu artisanal et industriel parfois fragile (source)