Les pesticides sous surveillance

Depuis mai 2014 où de jeunes écoliers de Villeneuve de Blaye en Gironde avaient souffert de malaises après l'épandage de pesticides, l'Etat a pris des mesures qu'il renforce aujourd'hui. Une carte des zones sensibles a été publiée. 128 communes sont concernées en Gironde. 

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Les pesticides épandus dans les vignes sont montrés du doigt. A Cussac-Fort-Médoc, on s'en méfie d'autant plus que les rangs sont tout proches des maisons ou de l'école...

Les viticulteurs, souvent les premières vicitmes des désherbants, prennent conscience du problème et reviennent à des méthodes plus naturelles. 
A Saint-Julien-de-Beychevelle par exemple, certains châteaux ont mis à l'essai des parcelles en agriculture biologique.

En mai 2014, des élèves de l'école de Villeneuve-de-Blaye en Gironde s'étaient sentis mal après l'épandage de pesticides sur des rangs de vigne jouxtant leur bâtiment.

Depuis cet épisode, une carte oblige les viticulteurs à respecter des horaires, des dates et une distance autour des écoles lors des traitements par produits phytosanitaires.

Un prochain arrêté préfectoral  va prochainement élargir ces obligations à d'autres communes accueillant des établissement de populations vulnérables comme les écoles, les crèches, les maisons de retraite ou les centres pour handicapés.


Le reportage de Catherine Bouvet et Jean-Michel Litvine

Depuis l'incident de Villeneuve de Blaye où des écoliers avaient fait des malaises après l'épandage de pesticides sur une vigne voisine, les viticulteurs changent leur méthode de désherbement et sont soumis à des règles plus strictes

 

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