Redistribuer aux associations caritatives des "produits qui ont connu un défaut d'étiquetage", c'est légal a rappelé le ministre de la Consommation Benoît Hamon. Aux associations de décider si elles l'acceptent. La Banque alimentaire de Bordeaux-Gironde pourrait dire oui. Sous certaines conditions.
Sur le sujet, les associations sont partagées. La Fédération nationale des associations de réinsertion sociale (Fnars) parle même d'une " discrimination alimentaire " envers les plus démunis.
Alain Apostolo, le président de La Banque alimentaire de Bordeaux-Gironde, lui, n'a pas encore pris position. Il demande certaines garanties :
- Il ne doit pas y avoir de doute sanitaire sur les produits
- L'étiquetage et le transport des produits doivent être pris en charge ou par les grandes surfaces ou par les industriels.
- Les 150 associations adhérentes à la Banque alimentaire de Gironde doivent être d'accord. Elles seront consultées lundi.
- Il faudra trouver une solution pour le stockage.