Depuis lundi, des TGV font des essais de circulation sur la nouvelle ligne à grande vitesse qui reliera Paris à Bordeaux en 2h05 à partir de juillet 2017.
Des tests de circulation de rames TGV ont débuté lundi sur la nouvelle ligne à grande vitesse (LGV) entre Tours et Bordeaux qui reliera la Gironde à Paris en 02H05 en juillet 2017.
Depuis la mi-juin, des trains spéciaux, chargés de tester le bon fonctionnement de l'alimentation électrique, circulaient sur les 302 km de la ligne nouvelle.
Depuis lundi, ils ont laissé place à des rames de transport de voyageurs.
Ce sont des essais dynamiques avec une montée en vitesse par palier commencée à 160 km/h
a expliqué un représentant de Lisea, le concessionnaire qui va gérer et entretenir la ligne pendant la durée de son contrat de 44 ans. La SNCF lui paiera une redevance pour chaque train l'empruntant.
Ces essais vont se poursuivre jusqu'en décembre et amèneront les TGV à circuler jusqu'à 350 km/h, soit 30 km/h de plus que la vitesse commerciale qui permettra de relier Bordeaux à Paris en 02H05 à partir du 2 juillet 2017.
A l'issue de ces essais, ce sera au tour de la SNCF d'investir la ligne pour former ses conducteurs et techniciens, les conducteurs de TGV ne circulant que sur une ligne déterminée sur laquelle ils ont été formés.
Cette LGV entre Tours et Bordeaux, d'un montant de 7,8 milliards d'euros, devrait ensuite s'étendre vers Toulouse et Dax, le décret déclarant d'utilité publique et urgents les travaux nécessaires à la réalisation de ces lignes ferroviaires ayant été publié début juin.
La LGV Bordeaux-Toulouse doit mettre Toulouse à un peu plus de 3 heures de Paris en 2022, contre au moins 5H20 aujourd'hui.