Libéré des contraintes sanitaires, le festival international des arts de la rue investit la bastide girondine. A l'affiche jusqu'au 6 août, 40 compagnies, 135 représentations, la plupart gratuites. Fest'Arts attend 45 000 spectateurs à Libourne.

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Ils font vrombir leurs instruments le soir venu. Cinq bricoleurs et musiciens rêveurs envoient du bon rock mécanique, rythmé par des  effets spéciaux. Sur leur bicyclette transformée en manège géant, ils partent à la recherche de leur Tatie, une baroudeuse portée disparue...Depuis les quais de Libourne la compagnie girondine Le Piston errant prend le départ pour un voyage extravagant d'une heure. 

Tout feu tout flamme, Fest'Arts est de retour ! L'an dernier, les spectateurs avaient dû se contenter d'une "édition bricolée" à base de passe sanitaire, jauge et spectacles sur réservation. Le festival relance la machine, débridée. 

Pendant trois jours, les voitures sont boutées hors de la ville. La bastide redevient piétonne et tient lieu de décor naturel. Les quais, les places, devant le collège, le lycée, l'Eglise ... Les spectacles sont donnés en plein air.  Pas de salle, tout est accessible sur l'espace urbain.  "L'idée, c'est qu'on puisse découvrir un spectacle en promenant son chien le matin" résume Tiphaine Giry, la directrice du spectacle. 

Sur les 135 représentations, trois spectacles seulement sont payants, au prix modique de 2 euros l'entrée. Le maire Philippe Buisson tient à "l'accès gratuit à la culture". 

La compagnie niortaise Volubilis a installé sa maison, sans toit ni mur, Esplanade François Mitterrand. Aux yeux de tous, ses habitants vivent leur quotidien, exposent leurs habitudes. Des petits riens rendus extraordinaires. 

En plus d'"Habiter n'est pas dormir", la compagnie propose un projet chorégraphique  participatif. Danseurs et spectateurs de tous âges entrent dans la danse mais ils pourraient vite tourner en rond... Depuis 2017 et en attendant les JO de 2024 à Paris, Panique Olympique  parcourt la Nouvelle-Aquitaine. Et ce quatrième volet entraîne avec lui les festivaliers et les habitants qui se sont portés volontaires.

A l'image de Fest'Arts, ancré dans son territoire et ouvert à sa population. 

C'est une action dont on est fier. Elle marque notre façon de mobiliser la ville. 

Thiphaine Giry, directrice de Fest'Arts

Entre 110 et 120 volontaires libournais participent au festival. Des agents municipaux peuvent se faire détacher. L'association Koozumain participe à la décoration de la ville et fournit guirlandes et coussins Poztafesse fabriqués toute l'année dans les Ehpads ou les centres aérés, pour le confort des festivaliers. L'association la belle équipe, qui regroupe des écrivains libournais, écrit des chroniques sur le festival. 

Les habitants, férus de culture, peuvent participer au choix des compagnies sélectionnées pour le Off. Pour cette 31e édition, ils en ont retenus douze sur une cinquantaine de projets. 

 "Fest'Arts appartient à tout le monde", résume Tiphaine Giry, "Chacun y trouve sa place" complète-t-elle, artistes, techniciens, habitants, commerçants et bien sûr festivaliers.  

Libourne se prépare à accueillir 45 000 spectateurs jusqu'à samedi 6 août. 

Programme complet ici. 

 

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