Au lendemain de la publication par Florent Boudié des messages de menaces et d'insultes envoyés sur sa boite mail, élus et associations expriment leur soutien au député LREM.
Soutien des députés @LaREM_AN à notre collègue @florent_boudie, victime de messages de haine et de menaces sur sa personne, en raison du travail remarquable qu'il anime dans notre groupe sur les questions d'islam et de laïcité. Un sursaut républicain s'impose dans notre pays.
— Gilles Le Gendre (@GillesLeGendre) 2 janvier 2019
Tout mon soutien à @florent_boudie ! https://t.co/PIl4w734Z7
— Jean-Jacques BENOÎT (@2jbenoit) 2 janvier 2019
Messages d'injures et menaces de mort
Ce mercredi, le député, actuellement à l'étranger, avait diffusé sur son compte Twitter des extraits de mails reçus via le formulaire de contact présent sur son site. Des messages haineux, racistes et antisémites, appuyés de menaces de mort.Ces mails ont été reçus quelques jours après que la permanence parlementaire du député, installée à Libourne, a été dégradée et taguée.
Le maire également visé
Le maire socialiste de Libourne Philippe Buisson a également reçu des menaces du même acabit. "Je comprends ce que vit Florent Boudié : une inquiétude et une indignation, poursuit l'élu qui dénonce de propos tenus, par des gens qui considèrent que la violence est une option".Une première plainte déposée
Dans un communiqué, Florent Boudié met, lui, en cause des "activistes venus chasser sur les plates-bandes du mouvement des gilets jaunes", et "l'extrême-droite xénophobe et raciste".Son assistante parlementaire a déposé plainte, et la Licra a d'ores et déjà fait part de son intention de faire de même.
C'est intolérable ! Comme vous en a informé notre présidente Clothilde Chapuis, la section Licra Bordeaux et Gironde porte plainte à vos côtés pic.twitter.com/h9M7CBpfJm
— Patrick Weil (@pkweil) 2 janvier 2019
"Nous déposons plainte car les propos tenus sont des propos racistes, incitant à la haine", a précisé Sarah Bromberg, première vice-présidente de la Licra de Bordeaux, invité du 12/13 de France 3 Aquitaine, dénonçant "une volonté de déstabiliser la République".