VIDÉO. Un vaccin prometteur contre la grippe aviaire

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Un vaccin contre la grippe serait sur le point d'être homologué. Mais le groupe, dont le siège social est à Libourne en Gironde, attend surtout une commande ferme de l'état. ©Guillaume Decaix - Juliette Bisiaux - France 3 Aquitaine

Les volailles bientôt vaccinées contre la grippe aviaire ? À Libourne, un laboratoire teste actuellement un vaccin dont les résultats sont encourageants.

Il aura fallu deux ans de recherche. Au plus fort de la crise, quand des millions de canards étaient abattus, le laboratoire Ceva santé animale a commencé ses travaux. Deuxième groupe sur la vaccination des volailles dans le monde, les chercheurs ont trouvé une parade à la grippe aviaire qui frappe nos deux variétés de canards français.

"Le canard est un animal assez résistant à la grippe aviaire historiquement. Maintenant, il est touché, mais il a une immunité particulière, donc il a fallu trouver des solutions, et des protocoles de vaccination qui permettent d’avoir une immunité optimale, explique Sylvain Comte, directeur de l'activité volailles - Ceva Santé animale. Les autres protections fonctionnaient, mais pas suffisamment bien. Nos travaux confirment qu'on est en mesure d'avoir une solution technique satisfaisante."

Le vaccin serait sur le point d'être homologué. Mais le groupe, dont le siège social est à Libourne en Gironde, attend surtout une commande ferme de l'état.

Pour Marc Prikazsky, PDG de Ceva Santé animale, "aujourd'hui, on est capables de produire un vaccin sur paillasse, on est capables de produire quelques centaines de milliers de doses. Mais si on parle de millions, il faut passer à la phase industrielle… C’est un autre enjeu, donc on a besoin d’une commande de l'état. L'Europe s'est prononcée en faveur de la vaccination. C’est un problème de souveraineté alimentaire donc je pense que, dans les semaines qui suivent, je croise les doigts, on aura cette commande."

Un laboratoire allemand met la touche finale à un vaccin sur son site de Lyon. Les deux entreprises sont susceptibles de répondre à la demande des éleveurs d'ici à 6 à 8 mois, une fois toutes les autorisations délivrées.

 

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