Voilà deux ans jour pour jour que le drame de Puisseguin fauchait la vie à 43 personnes. Une messe et un dépôt de gerbes en hommage aux victimes ont lieu ce lundi matin. Les proches et les rescapés attendent de vraies mesures pour améliorer la sécurité.
Le souvenir est toujours vif parmi les familles, les amis de ces victimes. Comme l'an passé, l'heure est au reccueillement, dans l'intimité des familles ce lundi matin, deux ans jour pour jour après le drame. Le souvenir et la détermination pour que de nouvelles mesures de sécurité dans les bus entrent en vigueur. Raymond Silvestrini, rescapé de l'accident, espère :
Nous ce que nous voulons c'est que ça ne se reproduise plus jamais. Donc de l'amélioration dans la conception des cars et surtout des systèmes de sécurité.
Puisseguin, Petit-Palais, Saint-Sauveur-de-Puynormand, autant de villages dans ce petit pays à l'est de Libourne qui ont perdu beaucoup d'anciens. Les passagers étaient en fait du club du 3e âge. Il partait en excursion pour la journée à Arzacq-Arraziguet dans le Béarn.
Vers 7 h 30 au petit matin, l'autocar est entré en collision avec le camion transportant du bois. c'était sur la départementale 17.
8 personnes à bord du bus ont eu la vie sauve dont le chauffeur. Le conducteur du camion et son fils de 3 ans, originaires de l’Orne, ont péri dans l'incendie violent qui a immédiatement suivi la collision.
Voyez le reportage de Guillaume Decaix et Nicolas Pressigout :
Vous allez entendre Michel Vigier président du collectif des victimes de Puisseguin, Raymond Silvestrini, blessé dans l'accident de Puisseguin et Antoine Chambolle, avocat de victimes.