Le Salon International de l'Agriculture a ouvert ses portes ce samedi 22 février à Paris. Parmi les animaux exposés, Jasper, un taureau de la race bazadaise. Avec l'industrialisation de l'agriculture dans les années 50, cette race girondine a failli disparaître.
Plus d'une tonne sur la balance, une belle robe "gris palombe", des yeux cerclés de blanc. Voici Jasper, taureau ambassadeur de la race bazadaise exposés au Salon international de l'agriculture qui a ouvert ce samedi 22 février à Paris.
Son éleveur, Benjamin de Grenier, est fier de ses bêtes, qui passent l'été aux prés et l'hiver dans une stabulation "où ils sont nourris comme s'ils étaient dehors".
Utilisée historiquement par les viticulteurs, les bovins de race bazadaise, du nom de la commune de Bazas, en Gironde, ont failli disparaître avec la mécanisation de l'agriculture.
C'est alors que "la bazadaise est devenue une race à viande à part entière, qui a été maintenue et sauvegardée par un plan de relance" explique Marion Lapoujade, technicienne au sein de l'organisme de développement et de sélection de la race bazadaise.
Elle souligne que ces animaux produisent une viande "très persillée, très tendre, et très savoureuse".
Aujourd'hui, la race bazadaise n'est plus menacée, car on dénombre 10 000 animaux.
En 2016, une vache de race bazadaise, "Cerise", avait été choisie comme mascotte du Salon de l'agriculture.