Les sauveteurs SNSM du Cap-Ferret attendent leur canot : " Le projet est retardé d'au moins un an "

Les sauveteurs SNSM du Bassin d'Arcachon se rendent en délégation aux Sables d'Olonne pour l'hommage rendu aux trois marins disparus en intervention. Au Cap-Ferret, ils attendent leur canot nouvelle génération qui viendra remplacer le Gema, âgé de 29 ans. 

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La grande famille des sauveteurs en mer unie face au drame. Unie pour un hommage aux trois marins disparus. Ceux des stations SNSM du Cap-Ferret, d'Ares, d'Arcachon sont aussi aux Sables d'Olonne ce jeudi 13 juin. Ils ont tous été secoués par ce naufrage, à l'image de Jean-Marc Dupuch, de l'équipage du Cap-Ferret :

Une journée difficile que l'on n'aime pas vivre.


" Des héros " selon le Président Emmanuel Macron présent à la cérémonie d'hommage. Mais des héros qui doivent aussi intervenir avec un matériel à la hauteur du danger. 
Au Cap-Ferret, le GEMA, le canot d'intervention basé au port de la vigne, opère une centaine d'interventions par an.
Mais voilà, il a 29 ans, à peine moins que celui sur lequel les trois marins des Sables d'Olonne ont embarqué pour porter secours. Problème : le canot attendu pour le remplacer n'est pas pour tout de suite. Explication livrée par Jean-Marc Dupuch : 

Le projet est retardé d'au moins un an. Problème administratif... Le chantier nautique n'est pas désigné, il y en a deux en lice. L'appel d'offres a pris du retard. Le président de la SNSM change en septembre et ça repousse à après l'arrivée du prochain la prise de décision. 

Les sauveteurs du Cap-Ferret sont donc tributaires de la décision prise à Paris. 

C'est un peu triste, on a besoin du canot le plus tôt possible.
 


Jean-Marc Dupuch précise que ce n'est pas un problème d'argent. Le canot coûte 1,4 million d'euros. Les financements sont là : un quart station SNSM du Cap, un quart financé par le siège à Paris, un quart par le département, un quart par la région. 

Pour autant, le Gema est bien entretenu, révisé. " Nous sommes vigilants à son entretien. Il ne nous a pas mis en difficulté " affirme le marin ferretcapien. 

Voici une idée de leurs conditions en mer dans cette séquence ►


Danger accru dans les passes du Bassin

Si les marins attendent le canot nouvelle génération avec impatience, ils attendent aussi de la prudence de la part de ceux qui prennent la mer. D'autant que les passes du Bassin sont particulièrement dangereuses depuis l'hiver dernier. 

On est encore intervenu samedi dernier ( 9 juin ) à 23 heures pour aider un voilier qui était en danger dans la passe balisée du Bassin. Il y avait 2 mètres 50 de houle.  On est rentré à 3 heures du matin. 

La faute au manque d'eau dans la passe balisée. Un banc de sable s'est déplacé durant l'hiver passé, ce qui rend la situation plus que délicate. 

Les sauveteurs appréhendent l'été et son lot de plaisanciers, parfois peu aguerris à la pratique et aux règles de prudence de la navigation, particulièrement à la sortie du Bassin. 
 
  
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