Mercredi, la compétition avait dû être suspendue pour cause d'absence de vague. Elle a repris ce jeudi, mais la houle s'est fait attendre toute la matinée. Pour les surfeurs, la déception est palpable.
Difficile de faire la différence, ce jeudi, pour les surfeurs du Lacanau Pro. La compétition a pu reprendre, après une journée morte mercredi pour cause d'absence de vagues. Elles restaient d'une qualité relative, ce jeudi.
La houle s'est fait attendre. Elle devait arriver jeudi matin mais a traîné, laissant les 136 surfeurs sur le carreau. Un casse-tête pour le directeur de l'épreuve Cyril Camus, qui a dû caser 37 heures de compétition en 5 jours. "Dès vendredi, on devrait avoir de très belles journées de vague, donc de très belles séries en perspective", rassure-t-il.
C'est pourtant bien l'un des défis de la compétition, la lecture de l'environnement et la capacité à s'adapter à ses changements. Pour certains, la pilule ne passe pas très bien. "Là c'est vraiment petit, c'est assez difficile. Je vais essayer de faire de mon mieux, mais voilà quoi..." regrette Sofiane Charoub.
Il faut dire que rater une épreuve peut coûter cher : le Lacanau Pro reste un tremplin, un passage obligé pour se qualifier dans l'élite. L'an dernier, la compétition avait été remportée par Joan Duru, qui dispute le Word Tour cette saison.
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