Alors que la gauche cherchait un semblant de mobilisation, la droite, "privée" d'un rassemblement unitaire pour raisons budgétaires, explose tous azimuts. Après la guerre des chefs, les individualités et velleités se prononcent... Dans les Landes hier ou parmi les amis de Nicolas Sarkozy à Arcachon.

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Samedi, le Campus de l'UMP accueillait Nathalie Kosciusko-Morizet et Bruno Le Maire à Biscarrosse, deux anciens ministres du gouvernement Fillon. Militants et sympathisants étaient conviés à cette manifestation, à deux jours d'intervalle avec un autre rassemblement, le deuxième du genre, la réunion des amis de Nicolas Sarkozy à Arcachon, sur les terres d'Yves Foulon. Et les primaires ne seront qu'en 2016...

Nadine Morano et les amis de Nicolas Sarkozy

On peut s'interroger sur l'opportunité de cette réunion de fidélité à l'ancien président. Certains ne seront déjà plus sur la photo souvenir mais d'aucuns, à l'image peut-être de François Fillon, y voit un moyen de "couper le cordon" et de voler de ses propres ailes... Pour d'autres c'est l'occasion de choisir son camps à la façon d'une Nadine Morano, qui le fustige dans ses choix d'indépendance, déclarant que François Fillon "ferait une grave erreur" en se désolidarisant de Sarkozy.

Dans un entretien au groupe Nice-Matin à paraître, Nadine Morano, ancienne ministre UMP et trésorière de l'association Les amis de Nicolas Sarkozy est interrogée sur l'absence de l'ex-Premier ministre à Arcachon (Gironde), où se tient dimanche et lundi le deuxième rassemblement estival de l'association créée après la défaite de mai 2012. "Inutile de faire de la langue de bois", déclare-t-elle, "nous sommes entrés dans
une autre séquence
. François Fillon affiche clairement son ambition présidentielle, c'est sa liberté
".
"Mais, poursuit Mme Morano, ce serait pour lui une grave erreur alors que les sondages le placent très loin derrière Nicolas Sarkozy, de se désolidariser de l'ancien chef de l'Etat. Les militants qui ne veulent pas de guerre des chefs ne lui pardonneraient pas".

Encore le "préféré des militants"

Selon un sondage Ifop pour Sud-Ouest Dimanche, Nicolas Sarkozy reste de loin le chouchou des sympathisants UMP dans l'optique de l'élection présidentielle de 2017. 54% d'entre eux émettant une préférence en sa faveur, alors que François Fillon et Alain Juppé ne recueillent que respectivement 17% et 11%

Et souligne aussi qu'à ses yeux l'ex-président ne devrait pas forcément se soumettre à cette primaire en 2016: "S'il décidait de revenir, c'est parce qu'il serait encore en situation de leadership incontesté, voire inégalé à droite. Pour avoir toutes les chances de l'emporter, il serait plus judicieux que notre famille politique lui apporte son soutien". "Je ne sais pas quelle sera sa décision, mais je crois qu'en 2015, nous devrons être prêts pour la bataille électorale. Il lui reste quelques mois pour se décider".

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