"En Guerre" : le film aquitain au coeur des mouvements de grève

Ambiance tapis rouge hier soir à Agen pour la projection du film "En guerre" en présence de Vincent Lindon, Stéphane Brizé et des Lot-et-Garonnais acteurs. En compétition au Festival de Cannes 2018, le film "En guerre" n'a rafflé aucun prix, mais a su séduire les Agenais à cette projection... 

L'équipe du film "En guerre" était au grand complet hier soir à Agen, quelques jours après le Festival de Cannes... Une aventure unique pour ces Lot-et-Garonnais non professionnels choisis grâce à un casting local. Ces novices restent fiers et ont des étoiles pleins les yeux même si aucun prix n'a été ramené à Agen.

L'expérience a été incroyable à Cannes. Un moment d'ovation à la fin partagé avec Vincent et les acteurs non professionnels.

Stéphane Brizé, réalisateur
 

"En guerre", l'histoire d'un mouvement de salariés qui luttent contre la fermeture de leur usine. De nombreuses scènes ont été tournées dans l'entreprise Metal Aquitaine à Fumel. Plusieurs rôles sont joués par des Lot-et-Garonnais qui n'avait jamais fait de cinéma. 

Le fait d'avoir tourné dans ce film est extraordinaire. Ce n'est pas un film de science fiction, on est dans un film qui peut éduquer.

Teddy Perrot, acteur 

Un véritable coup de coeur pour Vincent Lindon qui a partager l'écran avec des locaux ayant vécu les situations de grèves.

On s'est entendu à merveille, je suis encore en contact avec certains et c'était formidable qu'ils soient à Cannes avec nous.

Vincent Lindon, acteur

Découvrez leurs témoignages : 
 

Le film a été tourné en 23 jours entre Fumel, Agen et Bordeaux, un tournage intense et énergique pour représenter les piquets de grèves. Cette production a une visée éducative sur le monde capitaliste qui entoure les ouvriers dans le monde salarial actuel. 


Synopsis : Malgré de lourds sacrifices financiers de la part des salariés et un bénéfice record de leur entreprise, la direction de l’usine Perrin Industrie décide néanmoins la fermeture totale du site. Accord bafoué, promesses non respectées, les 1100 salariés, emmenés par leur porte‑parole Laurent Amédéo, refusent cette décision brutale et vont tout tenter pour sauver leur emploi.