La coopérative agricole d'actions sanitaires de Haute-Vienne a décidé de faire réaliser les prophylaxies de ses élevages par le laboratoire du département voisin.
Tous les ans, les éleveurs doivent procéder à des analyses de prophylaxie sur leurs animaux.
Il s’agit de surveiller des maladies comme la tuberculose.
En Haute-Vienne, la quasi-totalité des éleveurs adhèrent à la coopérative départementale agricole d'actions sanitaires (CDAAS).
Jusqu’ici, cette coopérative faisait appel pour ses analyses au laboratoire départemental d'analyses et de recherches de la Haute-Vienne.
Mais cet été, la coopérative a décidé de faire jouer la concurrence.
Résultat : c’est le laboratoire de la Creuse qui a remporté le marché.
Selon Michel Gandois, le président de la CDAAS, l’économie réalisée est de 160 euros pour un élevage de 100 vaches.
Forcément, du côté du conseil départemental de la Haute-Vienne, cette décision est mal vécue.
Le président Jean-Claude Leblois a écrit à 3 000 éleveurs de son département pour les inviter à rester, en proposant par exemple d’aller chercher gratuitement leurs prélèvements chez les vétérinaires.
L’enjeu est loin d’être anodin : 30 personnes travaillent au laboratoire départemental de Haute-Vienne ; elles commencent à se poser des questions sur leur avenir.