Un rassemblement pour sauver l'hôpital public. L'appel a été lancé par Force Ouvrière, la CGT, les soignants et des associations d'usagers. Ils réclament un meilleur accès aux soins. Dans le cadre de l'ouverture des négociations sur le projet de loi de financement de la sécurité sociale, les salariés de la santé à Bellac ont répondu à l'appel.
Ils étaient là pour défendre le système de santé publique. Une trentaine de salariés a manifesté ce jeudi 22 septembre, devant l'Hôpital Intercommunal du Haut-Limousin (HIHL), à Bellac. Sur place, une trentaine de personnes, des aides-soignants aux personnels administratifs en passant par les infirmières. Les manifestants ont pointé du doigt les dysfonctionnements de l'hôpital public.
Les vocations se perdent, parce que les gens qui travaillent dans notre métier depuis longtemps, sont épuisés, fatigués et préfèrent changer de métier plutôt que de faire bouger les choses. Ça fait des années qu'on essaie et, malheureusement, les choses n'avancent pas.
Christine BrissiaudInfirmière
Ici à Bellac et dans tout le nord de la Haute-Vienne, le problème est le manque de personnel, une situation qui est représentative d'une tension sur les recrutements au niveau national.
Il nous manque principalement des infirmières et aides-soignantes, des médecins bien évidemment. S'il n'y a pas de médecins, d'infirmières ou d'aides-soignantes, on ne peut pas travailler auprès du patient ou du résident. On a besoin de personnel.
Nathalie LeroyAide-soignante et représentante du personnel CGT
Selon les syndicats, présents aujourd'hui à Bellac, le système de santé est en train de s'effondrer en raison des mesures prises par le gouvernement.
C'est une volonté capitaliste, une volonté de tout mettre dans la même poche de ceux qui ont de l'argent, qui veulent encore plus d'argent. C'est le privé qui prend le pas sur le public. C'est une mise à mort programmée
Bernard LestieuxCo-secrétaire CGT Bellac
Le 29 septembre prochain, à 18 heures, un autre rassemblement est prévu. Cette fois, devant la sous-préfecture de Bellac. Avec toujours le même mot d'ordre: la défense du service public.