Comment s'organisent les communes en vue des élections européennes ce dimanche ? Y aura-t-il assez d'assesseurs et de scrutateurs ? Les petites communes ont-elles autant de moyens que les plus grandes ? Reportage dans le nord de la Haute-Vienne…
Certaines communes françaises ont du mal à recruter des assesseurs pour assurer la tenue des bureaux de vote lors des élections européennes de ce dimanche 26 mai.
Plusieurs raisons sont évoquées.
D’abord, le scrutin mobilise peu la population, un fort taux d’abstention est d’ailleurs redouté.
Ensuite, les assesseurs sont généralement désignés par listes en compétition, parmi les militants. Mais les grands partis politiques sont actuellement affaiblis, notamment avec l’émergence de LREM.
Et en Limousin ?
Dans certaines communes comme Bussière-Poitevine, 850 habitants, l’organisation des élections ne posera pas de problème, et la récente fusion avec 3 autres communes n’y change rien. Certains habitants ont l’habitude de se mobiliser pour l’organisation des scrutins, et ce dimanche est même plutôt attendu.
En revanche à Bellac, pour avoir le compte d'assesseurs et de scrutateurs, il aura fallu passer cette année un peu plus de coups de téléphone que d'habitude.
Parmi les freins à la mobilisation des bonnes volontés, et il y a notamment la fête des mères...
Le personnel de mairie peut aussi, en heures supplémentaires, compléter un bureau de vote incomplet. L'article R44 du code électoral prévoit également la désignation de tout électeur présent, au titre de son devoir de citoyen.