L'évacuation des pneus de l'ancienne usine Wattelez du Palais-sur-Vienne débutera le 3 juillet 2017. Il faudra huit mois pour transférer 62 000 tonnes de déchets sur le centre de stockage ALVEOL, près de Bellac.
Après 25 années de procédures judiciaires et plusieurs incendies sur le site, une solution est enfin trouvée pour les 62 000 tonnes de déchets caoutchouteux de l'ancienne usine Wattelez.
Il y a un an, le site a été consigné par l'Etat, ce qui a permis de débloquer le dossier.
L'Etat a renoncé à collecter 2 millions d'euros de taxe générale sur les activités polluantes (TGAP), permettant de réduire le coût des opérations à 4 millions d'euros, à la charge de l'usine Wattelez.
Près de 2000 rotations
L'évacuation des pneus va débuter le 3 juillet, et devrait se poursuivre jusqu'en mars 2018.
400 tonnes de déchets seront évacuées chaque jour, sur 1960 rotations au total entre le Palais-sur-Vienne et le site de stockage et d'enfouissement Alvéol.
L'itinéraire des convois a été dévoilé : les camions passeront par Rilhac-Rancon, Verneuil-sur-Vienne, Veyrac, Oradour-sur-Glane et Mortemart.
D'autres déchets enfouis sur le site Wattelez et potentiellement impactants (environ 600m3) feront pour leur part l'objet d'une évacuation spécifique vers des installations adaptées hors département.
Quel avenir pour le site Wattelez ?
Cette friche industrielle de 21 hectares, toujours propriété de la famille Wattelez, fait l'objet d'une étude en vue d'un futur aménagement urbain.
Plusieurs possibilités sont à l'étude : habitations, entreprises ou chemins de promenade, rien n'est décidé.
La révision en cours du Plan Local d'Urbanisme de la commune du Palais-sur-Vienne pourrait faciliter les projets de réhabilitation.
Le transfert des déchets caoutchouteux de l'ancienne usine du Palais-sur-Vienne vers le site Alvéol de Bellac va débuter le 3 juillet et durer 8 mois.
Intervenants : Isabelle Briquet, maire du Palais-sur-Vienne / Jérôme Decours, secrétaire général de la préfecture / Laura Verdier, conseiller technique de Wattelez / Alain Auzmery, président du SYDED
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