Au plus fort de la crise de la Covid-19, nombre d’entreprises limousines ont diversifié leur production, pour fabriquer des masques. Si certaines ont aujourd’hui arrêté, d’autres, comme les chaussettes Broussaud, continuent.
Dès le 24 mars dernier, l’entreprise Allande, spécialiste de la lingerie, basée au Dorat (87), réorganisait sa production afin de pouvoir fabriquer des masques. Près de 250 000 sont sortis de son atelier depuis.
D’autres faisaient de même, comme les chaussettes Broussaud, situées elles aux Cars (87). Là, ce sont 200 000 masques qui ont été tissés.
Mais quand beaucoup se sont arrêté, pour se recentrer sur leur savoir-faire, les célèbres chaussettes haut-viennoises ont décidé de continuer.
Avec la nouvelle obligation de port du masque depuis le 20 juillet, le marché est plus que jamais existant, avec des collectivités, des entreprises et des particuliers demandeurs.
Mais plus encore, Broussaud considère que cette obligation du port du masque pourrait persister, dans les mois à venir et même plus. Et que le masque pourrait devenir, sinon un accessoire quasi de mode, du moins un produit sur lequel les clients, passées les premières urgences, pourraient avoir des exigences, de couleurs, de matières… Pourquoi pas des masques d’été, comme il pourrait y avoir des masques d’hiver ?
Alors l’entreprise a dédié une machine à la fabrication. Pour l’instant, seuls 600 masques au maximum peuvent être produits en une journée. Mais en cas de besoin, la montée en puissance serait simple et rapide.
De là à assortir ses chaussettes et son masque…
