Le 1er juin 2009, l'avion AF447 Rio-Paris s'abîmait dans l'Atlantique. Un crash qui coûta la vie à 228 personnes dont 19 salariés et conjoints d'une société limousine. Une catastrophe aérienne pour laquelle les deux groupes Airbus et Air France étaient jugés ce lundi 17 avril à Paris.
Le tribunal correctionnel de Paris a donc tranché ce lundi 17 avril, mettant hors de cause le constructeur européen Airbus et la compagnie Air France, poursuivis pour homicides involontaires après le crash du vol Rio-Paris en 2009.
Lors du réquisitoire, le parquet avait plaidé pour la relaxe des deux groupes. Le tribunal a suivi ces réquisitions, estimant que si des "fautes" avaient été commises, "aucun lien de causalité certain" avec l'accident n'avait "pu être démontré".
Après plus d'une décennie de procédures judiciaires avec un non-lieu en 2019 puis un procès ordonné par la cour d'appel en 2021, l'affaire est close au grand regret des parties civiles qui espéraient une condamnation. La catastrophe du vol Rio-Paris avait fait 228 victimes dont 19 salariés et conjoints d'une société limousine dont deux vivaient en Limousin.
L'épave de l'avion n'avait pu être localisée que deux ans après le crash par 3 900 mètres de fond. L'audition des boîtes noires avait confirmé l'origine de l'accident : le givrage des trois sondes Pitot qui mesuraient la vitesse de l'appareil. Une défaillance qui avait fait perdre aux pilotes le contrôle de l'A330. L'avion avait heurté la surface de l'océan Atlantique moins de cinq minutes plus tard.
Récit avec AFP