Ils ont décidé d'agir, chacun dans leur domaine. Une action avec leurs moyens face à l'urgence climatique et l'atteinte à la biodiversité. De quoi faire des économies !
Place au concret ! Ils ont passé l'étape de se dire sensibles au dérèglement climatique pour agir.
Cette mobilisation du quotidien qui commence sur les pelouses de l'université pour l'association Campus à cultiver. Des étudiants entretiennent un potager sur un terrain prêté par le Crous à la fac de Lettres de Limoges.
Bruno Jourdain, lui, répare des vélos depuis 5 ans. A quoi bon jeter des deux-roues quand on peut encore les réutiliser ? On parle alors d'upcycling, c'est-à-dire qu'on recycle par le haut pour faire un produit nouveau, le plus possible de qualité supérieure.Dès lors que personne ne donne l'impulsion, rien ne change. (Cette pelouse) n'est pas utilisée, est-ce qu'on ne peut pas l'utiliser à bon escient ? Il faut y aller, il faut pousser, clame Léa Imakhoukhene, étudiante en master de géographie et cultivatrice.
Pour produire sa propre électricité dans sa maison à Saint-Junien, Joël Habonneau s'est tout simplement renseigné sur Internet avant de se lancer avec un kit : 15 m² de panneaux solaires et une éolienne. Il a tout installé lui-même.Mes clients sont dans la démarche des vélos recyclés. Ceux qui achètent des vélos neufs à pas cher doivent savoir que ce neuf qui n'est pas réparable, explique Bruno Jourdain, réparateur et vendeur de vélos.
Joël économise une centaine d'euros par mois. Son investissement est rentabilisé en 6 ans d'après ses calculs.
Retour à Limoges. Sur le chemin vers l'école ou vers l'école de rugby à Isle, on peut croiser trois personnes sur un vélo (avec assistance électrique bien sûr) : la maman et ses deux fils. Au total 400 km par mois mais il y a des freins au déploiement du vélo.On me disait que j'étais fou. On parle d'écologie, il faut commencer par soi-même. Si chacun produisait sa propre énergie, on polluerait beaucoup mois, lance Joël Habonneau.
Chacun dans leur domaine, ils ont agi. Sans grand discours, place au initiatives concrètes !Les infrastructures ne sont pas adaptées. Nous nous faisons des frayeurs, regrette Fanny Moranzoni.