Après avoir enterré symboliquement leur lycée de Bellac jeudi dernier, certains élèves, parents et professeurs se sont rendus devant le rectorat de Limoges lundi 26 novembre pour préparer l'avenir de l'établissement. Le seul lycée de la ville va perdre des options à cause de la réforme du bac.
"Bellac ne doit pas devenir un cul-de-sac." La problématique posée est bien plus forte que le sauvetage d'options au lycée Jean Giraudoux de Bellac. C'est le cri d'alarme des territoires ruraux qui perdent des services publics.
La mobilisation pour défendre le lycée de Bellac, en danger, s’est installée devant le rectorat de Limoges, rue François Chénieux. La semaine passée, les élèves et les professeurs avaient enterré symboliquement le lycée en y déposant une couronne mortuaire. Ce lundi 26 novembre, les mêmes chants ont résonné devant le portail du rectorat.
Les représentants du lycée ont été reçus afin de préparer l'avenir de l'établissement et notamment la réunion du 10 janvier prochain où le rectorat se prononcera pour les établissements limousins.
Deux options de moins qu'ailleurs
Ils dénoncent la perte d’options. L'Anglais et les sciences de l’ingénieur qui font la particularité de l’établissement.Les options sont le point de départ pour accélérer la baisse des effectifs déjà en cours. Il n'y a qu'un seul lycée sur le territoire. Pour les élèves, venir à Limoges pour avoir le choix de ses options n'est pas une solution.C’est injuste ! Nous allons subir la réforme, 6 options c’est ridicule. Alors que le ministre de l’éducation nationale Jean-Michel Blanquer annonce en moyenne 8 spécialités par établissement, confiait Baptiste Souchaud
Une pétition "Bellac Friday" a été lancée ironisant sur la mise à prix du lycée par la réforme du baccalauréat.