Sortir de son canapé pour bouger, mieux s'alimenter... Ce sont parfois les meilleurs médicaments pour lutter contre les maladies chroniques. Depuis 2005 en Limousin, l'association Etap Diablim s'est spécialisée dans l'éducation thérapeutique ambulatoire.
Le renoncement, c'est ce qui guette beaucoup de personnes atteintes de maladies chroniques.
Changer ses habitudes pour mieux prendre soin de son corps, apprendre à mieux s'alimenter... ce n'est pas évident, surtout pour les personnes âgées ou isolées.
En Limousin, le réseau Diablim, qui suit les personnes atteintes d'un diabète sévère, mise sur l'éducation thérapeuthique.
Il s'agit de rendre le malade plus autonome, l'inciter à adapter ses comportements au quotidien, dans le but de réduire les effets de la maladie.
Apprendre à mieux s'alimenter est un autre objectif, qui passe, par exemple par des ateliers cuisine.
L'enjeu est important pour ces malades : il s'agit de contrôler les risques de complications, et notamment d'éviter l'invalidité.
Deux études menées à Limoges montrent des effets très positifs de cette prise en charge sur des critères biologiques, mais aussi sur la qualité de vie.