“Le monde allant vers" est le nom de cette structure qui fête ses 20 ans et qui connaît un succès grandissant en cette période où la seconde main séduit de plus en plus en raison de la hausse des prix et des préoccupations environnementales.
Récupérés dans des points de collectes dédiés ou dans des maisons, les produits sont divers et variés. Dans la ressourcerie “ le monde allant vers” d'Eymoutiers, les dix employés en CDI font, au quotidien, des découvertes surprenantes.
“Ça nous est arrivé plusieurs fois de tomber sur des animaux morts, comme par exemple sur des ossements humains ou sur une peau de singe. Des choses un peu étranges" explique Maxime Cardon, Salarié Le Monde Allant Vers.
Après la récupération, place à la réparation
Chaque objet récupéré est restauré et par la suite étiqueté avant d'être vendu sur deux sites. Dans un premier temps, en périphérie pour l’ameublement et l'électroménager. Et par la suite, en ville pour les vêtements, les livres ou la décoration. Une organisation bien établie qui garantit la survie de la structure.
“On travaille en autogestion donc on est tous, au même niveau, tous co-décisionnaires et co-responsables de notre entreprise qui doit générer des bénéfices pour pouvoir payer les salaires et le fonctionnement", précise Alice Saintout, Salariée de la structure.
L’éco-responsabilité
Réduire, réutiliser et recycler c’est le mot d’ordre de cette ressourcerie.
"On estime qu’il y a déjà assez d'objets sur terre, donc ce n’est pas la peine de consommer d’autres ressources pour en consommer d’autres”, précise Sakina Dhif, également salariée "Le Monde Allant Vers".
Une devise qui plaît puisque des touristes, les locaux ou des néo ruraux sont au rendez-vous. Tous attirés par les prix abordables et par l’engagement du lieu.
“C’est encore une inutilité, mais une belle inutilité” précise une cliente en quête d’objet atypique en visite dans les jardins de la ressourcerie.
La ressourcerie “ le monde allant vers” fête ses 20 ans d’existence à Eymoutiers.