L'incendie s'est déclaré hier dans un champ à quelques kilomètres d'Oradour-sur-Glane, dans la commune de Saint-Brice-sur-Vienne. Un engin agricole a pris feu et 9 hectares sont partis en fumée. Sur place, les pompiers ont réussi à maîtriser les flammes. Mais les fortes chaleur demandent plus de vigilance.
"Il faut s'attendre à des feux virulents"
Il est 16h30 ce lundi 11 juillet, lorsque Stéphane Prevost voit les premières flammes apparaître sous la botteleuse de paille. L'agriculteur contacte tout de suite les pompiers. "J'étais en train de préparer la paille et puis il y a une botte qui a pris feu en sortant de la presse, sûrement sur une étincelle. Ça a embrasé le champ et l'engin. J'ai réussi à sauver le tracteur mais ça fait surtout peur à cause du bois à côté, si le feu se propage trop rapidement" réagit Stéphane Prevost, encore sous le choc.
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C'est la brigade de Limoges qui arrive en premier sur le terrain avec à la tête des opérations le commandant Aurélien Sabourdy. Accompagné de ses équipes, ils éteignent les flammes et tentent de maîtriser l'incendie. Les sapeurs-pompiers humidifient la zone autour du champs et notamment la lisière du bois, moins facile à surveiller. Sur place, le commandant s'inquiète des températures prévues prochainement : "Les feux de forêt se produisent lorsqu'il y a des températures élevées, de l’humidité faible et du vent. Depuis quelques jours, les conditions malheureusement sont réunies et vont se prolonger pour les jours qui viennent".
Il faut s'attendre sur les prochains jours à avoir des feux qui peuvent être un peu virulents
Aurélien Sabourdy, officier de garde départementale
Les pompiers volontaires sont moins disponibles
Pour lutter contre les incendies durant la saison, l'officier départemental compte aussi sur les sapeurs-pompiers volontaires, comme Sébastien Linard, volontaire depuis 27 ans. Employé de mairie sur la commune de Saint-Mathieu, il a quitté une réunion pour se rendre sur les lieux et aider ses collègues. Mais tous ne sont pas aussi disponibles.
"Aujourd'hui avec leur boulot c'est de plus en plus compliqué pour dégager du temps pour les pompiers volontaires. Ils ont de plus en plus de mal à pouvoir intervenir en journée quand ils sont sur le lieu de travail". Ils doivent aussi jongler avec les obligations familiales.
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Un problème important localement, et nationalement, pour le commandant Aurélien Sabourdy : "On a un effectif avec lequel on essaie de faire au mieux en fonction de la sollicitation des ambulances, du personnel en journée, parfois ça peut être difficile mais par contre on est prêt sur la formation et sur les engins. On fait au mieux avec les sollicitations personnelles qui sont les nôtres et la disponibilité dans ces périodes de vacances".
Après avoir passé la soirée sur place, le feu a été neutralisé mais avec la hausse des températures prévue cette semaine, les secours restent vigilants en raison du risque accru d'incendie.
