Réseau urbain, routier et même autoroutier... Nos routes ont beaucoup souffert du dernier épisode de grand froid et surtout des pluies incessantes de cet hiver. Les équipes techniques chargées de leur entretien multiplient les opérations de maintenance.
Cela se voit à l'œil nu, les routes sont dégradées, les nids de poule fréquents. Exemple sur la D 704 en Haute-Vienne, entre Limoges et Le Vigen, des équipes du département sont, ce jour là, en train de combler les trous avec de l'enrobé froid.
La pluie, le gel et le froid
Durant l'hiver, les opérations de ce type sont habituelles, mais en 2018, elles sont beaucoup plus nombreuses et beaucoup plus précoces. En cause, le froid bien sûr, mais pas seulement. Les averses de pluie, particulièrement fréquentes cet hiver, ainsi que le gel, ont provoqué de nombreux arrachements.Parfois, les dégâts sont tels qu'on ne fait que parer au plus pressé. Plus tard, vraisemblablement dans l'été, il faudra des travaux plus conséquents. Car c'est l'ensemble du réseau qui a souffert, sans que l'on puisse réellement déterminer quelles sont les routes les plus fragiles. Des recherches sont en cours pour tenter de comprendre si d'autres raisons ne sont pas à l'origine de ces dégradations.
Un hiver qui va coûter cher
Ces dégâts ne sont pas sans conséquences sur les finances départementales. Le programme annuel de renouvellement des couches de chaussée est de 5 millions d'euros pour 2018. Mais en 2017, les imprévus hivernaux avaient coûté près de 500 000 euros, ce sera donc sûrement plus cette année.