Le tribunal de grande instance de Limoges a rejeté ce 22 juin 2015, le projet de reprise du domaine de la Borie à Solignac par la Mutualité Limousine et le directeur du label Laborie Jazz. Un coup dur pour le site, aujourd'hui en friche, et qui n'est pas prêt de renaître de ses cendres.
La nouvelle est tombée comme un couperet : la justice a rejeté ce 22 juin 2015, le projet de reprise du domaine de La Borie à Solignac en Haute-Vienne. Un projet de maison de santé et de rééducation pour artistes porté par la Mutualité limousine et le directeur du label Laborie jazz, Jean-Michel Leygonie.
Selon l'avocat de la Mutualité, maître Martial Dauriac, ce n'est pas le projet en lui-même qui est à mettre en cause mais le montage et la présentation du dossier. "Il y a la fondation d'un côté, en liquidation judiciaire et une SCI de l'autre, en procédure de sauvegarde. Le fait que le dossier n'ait pas été étudié dans sa globalité a rendu les choses confuses pour le tribunal."
Pour le président de la Mutualité, Michel Dubech, le tribunal a privilégié les créanciers plutôt que l'avenir du site.
Dommage !
Le projet de reprise de la Mutalité et de Jean-Michel Leygonie était le seul sur les rangs. Il prévoyait l'aménagement du site en maison de soin et de convalescence pour artistes. Une idée d'envergure nationale qui avait le soutien de l'Agence régionale d'hospitalisation du Limousin, qui attendait le feu vert judiciaire pour donner son accord de principe. Le dossier prévoyait la création de 50 emplois pour 50 places d'accueil et un investissement de 5 à 10 millions d'euros pour la construction de nouveaux bâtiments. Il faut désormais attendre la position du mandataire pour en savoir un peu plus sur le devenir du site qui reste, pour l'heure, à l'abandon.Intervenants : Michel Dubech, directeur général Mutualité Limousine et Franck D'Attoma, directeur offre de soins A.R.S. Limousin.