Ce n’est pas encore officiel, mais selon plusieurs sources, le président de la République devait faire l'annonce ce mardi : la future Maison du dessin de presse ne s’implanterait pas entre Limoges et Saint-Just-le-Martel, mais à Paris. Jean-Claude Leblois, le président du Conseil Départemental de la Haute-Vienne, est furieux.
C’est sans doute la mauvaise fin d’un long feuilleton : la future Maison du Dessin de Presse, promise par Emmanuel Macron, et tant espérée entre Limoges et Saint-Just-le-Martel, devrait finalement s’implanter à Paris.
Rien n’est encore officiel, le président de la République devrait l’annoncer officiellement demain, mardi 11 janvier.
Mais déjà, les réactions sont vives face à cette nouvelle.
Jean-Claude Leblois, président du Conseil Départemental de la Haute-Vienne, a publié en début d’après-midi de ce lundi 10 janvier un communiqué, où il fustige cette décision, parlant « d’un camouflet, d’un mépris de plus envers les territoires ruraux ».
Après avoir rappelé le bien-fondé de la candidature commune Limoges-Saint-Just-le-Martel, sa légitimité, son histoire impulsée par Gérard Vandenbroucke, le travail des bénévoles du Salon, l’engagement et le consensus politique local et régional, il déplore « le centralisme parisien qui n’en finit plus d’étouffer les énergies locales ».
Il appelle également les députés de Haute-Vienne, issus de la majorité présidentielle (Sophie Beaudoin-Hubière, Pierre Vanteau et Marie-Ange Magne), ainsi que le ministre des Transports, Jean-Baptiste Djebbari (ancien député de Haute-Vienne) à condamner « fermement cette décision du Président de la République. J’espère qu’ils seront en capacité de faire entendre la voix de notre territoire auprès du Président de la République, avant qu’il ne soit trop tard. ».