Déterrage de blaireaux : les associations de protection animale remportent une bataille contre les chasseurs

En Haute-Vienne, les blaireaux peuvent dormir tranquille jusqu'en septembre. Le tribunal administratif de Limoges vient de suspendre un arrêté préfectoral autorisant une période complémentaire de chasse de cet habitant de nos forêts.

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Après celui de Dijon, c'est le tribunal administratif de Limoges qui vient de donner raison aux associations de protection des animaux en suspendant un arrêté préfectoral. Celui ci accordait une période complémentaire de chasse aux blaireaux en Haute-Vienne. Arrêté qui devait prendre effet à partir du 15 mai 2023. 

La saison officielle de chasse aux blaireaux dans le département s'étend du 11 septembre au 15 janvier, mais la fédération de chasse avait demandé une autorisation de période complémentaire à partir du 15 mai. Uniquement pour de la chasse sous terre. C'est-à-dire, le déterrage des blaireaux dans leurs terriers. Or en ce moment les blaireaux élèvent élèvent leurs petits. Les chiens sont envoyés dans les terriers pour attaquer leurs proies, celles-ci, contraintes de sortir, sont achevées au fusil.  Petits compris. Ce qui est strictement interdit par la loi

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La chasse aux blaireaux est inutile selon les associations de protection de l'environnement ©One Voice - Sébastien Passelergue

Les associations One Voice, ASPAS et AVES, qui ont déposé un référé pour la suspension de cette période de chasse printanière, s'appuient également sur le fait que la fédération de chasse ne connait pas les effectifs de blaireaux en Haute-Vienne. Sur son site, celle-ci lance d'ailleurs un appel à participation du public pour recenser les individus. 

Les blaireaux sont accusés de pouvoir être vecteurs de tuberculose bovine. Un argument également repoussé par leurs défenseurs, puisqu'il existe des tests qui permettraient de n'éliminer que les éventuels animaux porteurs. Un argument qui devient même caduc selon les associations, puisqu'il existe désormais un vaccin, d'ailleurs expérimenté tout près de chez nous, en Dordogne

Après ceux de Dijon et de Limoges, ce sont les tribunaux administratifs de Poitiers, Caen et Amiens qui étudieront les référés déposés par les trois associations, le 9 mai 2023.

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