Depuis ce lundi 12 avril, les pharmacies sont officiellement autorisées à vendre des autotests de dépistage de la Covid-19. Mais dans les faits, peu d’officines haut-viennoises en ont. Il faudra (encore) attendre quelques jours.
Un arrêté du ministre de la Santé, publié ce dimanche 11 avril au Journal Officiel, autorise la vente en pharmacie d'autotests de dépistage de la Covid-19, pour les personnes asymptomatiques de plus de 15 ans.
Ils fonctionnent sur un principe quasi similaire de prélèvement naso-pharyngé que les tests PCR, soit par « chatouillement nasal », mais l’écouvillon doit être enfoncé un peu moins profondément.
Le résultat, lui, est obtenu en vingt minutes. (mode d'emploi des autotests).
En cas de doute et/ou de résultat positif, il doit obligatoirement être complété par un test PCR.
Dans un premier temps, ces tests seront vendus au prix de six euros l’unité, prix prévu baisser dans les prochaines semaines, et qui, hors exception, ne sera pas pris en charge par l’Assurance Maladie.
Cette arrivée des autotests était annoncée depuis plusieurs jours par le Ministère de la Santé. Ministère qui veut d’ailleurs s’en servir, à la future rentrée, dans les établissements scolaires, et pour les élèves, et pour les professeurs, au rythme de deux par semaine et par personne.
Mais, comme pour les vaccins en pharmacies, pas la peine de se ruer dans son officine. Dans les faits, sur les quelques 160 pharmacies haut-viennoises, très peu en ont !
Il fallait d’abord attendre les autorisations officielles, et donc seuls quelques rares pharmaciens les avaient anticipées.
De plus, comme pour les vaccins, les commandes ne sont pas illimitées, afin de les répartir sur le territoire, et à raison de cinq kits par boîtes, toutes les demandes ne peuvent être honorées, sachant qu’il est recommandé une utilisation d’une à deux fois par semaine par personne.
Néanmoins, les autorités sanitaires assurent les volumes disponibles vont monter en puissance, dans les prochaines semaines.
Enfin, quant à l’efficacité et à l’utilité de ces autotests, les avis divergent. Ils ne peuvent en aucun cas se substituer aux vaccins, aux tests PCR, ni exonérer des gestes barrières. Ils semblent toutefois être un complément pratique, et facilement diffusable.