C'est une longue lettre que le président de la République vient d'écrire aux français, pour donner le coup d'envoi du grand débat national. Un courrier dans lequel chacun trouve matière à critique.
Dans sa lettre, le président de la République Emmanuel Macron suggère d'encadrer la consultation autour d'une trentaine de questions, avec 4 thèmes majeurs : n°1 les impôts, les dépenses et l'action publique, n°2 l'organisation de l’État et des collectivités publiques, n°3 la transition écologique et point n°4 démocratie et citoyenneté, un thème englobant l'immigration.
Sans surprise, les quelques réactions recueillies ce lundi 14 janvier 2019 en Haute-Vienne, tant du côté des gilets jaunes que des principaux représentants politiques, se font largement critiques. Chacun trouvant son angle d’attaque particulier.
Pour leur part, les députés de la République en marche voient dans ce courrier un préalable au grand débat national qui s'ouvre, "une opportunité qu'il faut saisir".
En complément des réunions organisées par les maires, les associations et les citoyens, je vous propose de venir échanger et présenter vos propositions ici !? #GrandDebatNational #HauteVienne pic.twitter.com/mXiXFTrRPf
— J-Baptiste Djebbari (@Djebbari_JB) 14 janvier 2019
Dans les 3 départements limousins, les préfets ont nommé les personnes responsables de l’organisation des débats. Il s’agit, pour la Creuse et la Corrèze, des secrétaires généraux des préfectures, respectivement Olivier Morel et Eric Zabouraeff, en Haute-Vienne, c'est Georges Salaün, directeur de cabinet du préfet, qui a été désigné.