"À peu près 200 000 barquettes sortent chaque jour" L'embellie de Madrange après 100 ans d'activité

D’une petite boucherie familiale corrézienne à un géant de l’agroalimentaire. À l'instar de ses concurrents Fleury Michon ou Herta, que de chemin parcouru par Madrange. L'entreprise qui célèbre cette année ses 100 ans a bien failli disparaître dans les années 2010. Désormais dans le giron du géant français breton du porc Cooperl, la société affiche une dynamique à la hausse.

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Trente ans que Madrange n’avait pas ouvert ses portes. Pour son centenaire, même la presse était conviée.

Il faut dire que l'optimisme est de retour après les terribles années 2010, la fin de la saga familiale Latronche-Madrangeas, et le douloureux épisode Turenne. Aujourd'hui, les deux sites limousins se portent bien du côté des jambons à Feytiat, et des terrines et mousses à La Valoine.

"Madrange a intégré le groupe Coperl en 2017, commente Jean-Marie Pontabry, directeur de Madrange Feytiat-La Valoine. C'est le début du renouveau, de part un certain nombre d'investissements puisque sur le site de Feytiat, on a, entre autres, investi plus de 25 millions d'euros sur le process de moulage, sur le process de cuisson, sur le process de conditionnement."

Le jambon se porte bien

L'entreprise annonce une progression de 13% en 2023, sur la seule vente des jambons. La viande vient principalement de Bretagne, des éleveurs de la coopérative bretonne Cooperl. Elle est abattue dans les Deux-Sèvres, à Saint-Maixent. Une entreprise agroalimentaire dont les chiffres donnent le tournis.

Aujourd'hui, c'est environ 50 tonnes qui passent sur les lignes de production par jour, bien entendu. Et si l'on parle en nombre de barquettes, c'est à peu près 200 000 barquettes par jour qui sortent.

Jean-Marie Pontabry, directeur Madrange Feytiat-La Valoine

Une entreprise qui revient de loin...

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À l'instar de ses concurrents Fleury Michon ou Herta, que de chemin parcouru par Madrange. L'entreprise qui célèbre cette année ses 100 ans a bien failli disparaître dans les années 2010. Désormais dans le giron du géant français breton du porc Cooperl, la société affiche une dynamique à la hausse. ©FTV

En termes d’emploi, on est loin des quelque 1600 salariés qu’a connus le groupe dans les années 80. Intérimaires compris, ils sont aujourd’hui un peu plus de 600 sur les deux sites. Mais le géant de l'agroalimentaire recrute et s’annonce confiant pour l’avenir.

"Madrange aujourd'hui est au cœur de la stratégie de Cooperl, de par la marque Madrange mais aussi de par tous les investissements qui ont été faits sur le site, qui redonnent un niveau de compétitivité optimale au site et qui projettent le site sur un avenir serein pour les années à venir."

Un avenir rose comme le jambon ? Les prochaines années le diront. Cooperl s’est extrêmement diversifié et internationalisé et n’a pas été sans connaître quelques turbulences, depuis 2023.

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