Alain Juppé était à Limoges les 14 et 15 octobre 2015. Dans l'édition de la mi-journée de ce jeudi sur France 3 Limousin, le maire de Bordeaux et candidat à la primaire "Les Républicains" s'est exprimé sur les enjeux et les dossiers de la Grande Région.
"Chaque capitale régionale jouera un rôle dans la future Grande Région, il n'est pas question que l'Aquitaine phagocyte les autres territoires". Alain Juppé s'est voulu rassurant lors de son intervention dans l'édition du 12/13 sur France 3 Limousin ce 15 octobre 2015. Le maire de Bordeaux et candidat à la primaire "Les Républicains" était à Limoges les 14 et 15 octobre. Il est venu soutenir Virginie Calmels, chef de file pour les prochaines élections régionales lors d'un meeting au parc des expositions. Un meeting auquel Nicolas Sarkozy participait également.
"Il n'y a pas de hache de guerre"
Interrogé par Xavier Riboulet sur les relations avec l'ancien président de la République, Alain Juppé a précisé que son adversaire n'était par Nicolas Sarkozy mais le pouvoir socialiste en place "et le Front National dont le projet serait désastreux pour la France".La candidate de tous
Alain Juppé et Nicolas Sarkozy à la même tribune, c'était visiblement pour la bonne cause. "Viriginie Calmels est la candidate de tous, des "Républicains, de l'UDI, du Modem, de la société civile (..) C'est une candidate de rassemblement, je pense qu'elle va gagner" s'enthousiasme Alain Juppé.Le Limousin aura toute sa place dans la Grande Région
Non, le Limousin n'est pas l'arrière pays de l'Aquitaine ! Pour Alain Juppé, ces propos rapportés par la presse régionale ont été mal interprétés. "Limoges est un partenaire, il faut jouer la complémentarité des territoires (...) Je n'étais pas favorable à cette réforme, mais le Limousin et l'Aquitaine ont des relations économiques étroites, il faut les développer."Limoges - Bordeaux en 2 heures ?
Sur la question des dossiers de la Grande Région, Alain Juppé se montre favorable au développement de la LGV, y compris jusqu'à Limoges, ce qui mettrait les deux villes à 2 heures de distance. "N'oublions pas non plus les infrastructures routières, car je sais qu'en Limousin il faut régler certains problèmes" a-t-il précisé.
