Un autre samedi de colère contre la loi "sécurité globale" à Limoges

Certes, c'est une colère qui s'exprime dans le calme mais elle est toujours là. 650 à un millier de manifestants participaient dans les rues de Limoges à ce troisième samedi de mobilisation ce 5 décembre.   
 

Comme ailleurs en France, le froid n'a pas arrêté les manifestants venus en nombre dans les rues de Limoges ce samedi en fin de matinée. Ils étaient 650 selon les forces de l'ordre, un millier selon les syndicats.

Un défilé dans le calme et des opposants qui demandent encore et toujours la suppression de la loi "sécurité globale" dans son intégralité, redoutant un recul  des libertés essentielles au-delà de l'article 24 : 
 

C'est une loi qui porte atteinte aux libertés fondamentales du pays. On parle beaucoup de l'article 24 mais ce n'est qu'un des aspects de cette loi. Il y en a d'autres qui sont particulièrement dangereux, en particulier celui sur les polices privées, municipales.

Une manifestante

Il est vrai que l'article 1er de la loi élargit le champ de compétences des polices municipales pour une expérimentation de 3 années.

Il autorise notamment les policiers municipaux à constater davantage d'infractions (ivresse publique, vente à la sauvette, conduite sans permis, occupation illégale de locaux...).

Des agents qui peuvent dorénavant saisir, placer des preuves sous scellés, relever des identités et faire parvenir des procès verbaux au maire et au procureur sans avoir à passer par un officier de police judiciaire.
Dans la foule parmi les personnes rencontrées, une grande majorité manifestait un fort mécontentement avec pour dénominateur commun le chef de l'Etat :

"Macron a été ministre de l'économie de Hollande. Il a fait partie d'un gouvernement de gauche et presque toute sa politique c'est pour des gens de droite", exprimait un manifestant.
Une colère froide et déterminée qui, à Limoges, ne semble pas s'essouffler pour ce 3eme samedi consécutif  de mobilisation.                                               
 
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