Le championnat Betclic Élite s’apprête à reprendre, et deux clubs se retrouvent sous les projecteurs pour cette nouvelle saison : le Limoges CSP et le Stade Rochelais Basket. D’un côté, un club historique qui cherche à redorer son blason, et de l’autre, un promu qui s’apprête à affronter l’élite du basket français.
C'est le miraculé du championnat. Le Limoges CSP commence sa saison à Beaublanc contre Nanterre. Après sept matchs de pré-saison, le bilan est mitigé : quatre victoires pour trois défaites. Dernière défaite en date, samedi dernier, contre Cholet (98-76), où les Limougeauds ont pourtant bien entamé la rencontre avant de flancher en deuxième mi-temps.
Une nouvelle ère
Les enjeux sont énormes pour une équipe qui a vécu un été agité avec l’arrivée de Lionel Peluhet comme nouveau propriétaire. « Je souhaite à Limoges d’avoir une saison stable, avec beaucoup moins de rebondissements. C’est un club qui voudra se mêler à la bataille pour les playoffs. », explique l’ancien champion de France, Pape-Philippe Amagou.
On leur souhaite de réussir, mais ça va être vraiment compliqué dans une Betclic de plus en plus dense.
Pape-Philippe Amagou
Le remaniement de l’effectif, avec un accent mis sur la jeunesse, est au cœur de ce renouveau. « Le projet est très attractif avec beaucoup de jeunes Français qui vont arriver à maturité. Le challenge du CSP est vertueux. Avec 16 clubs, il faut se maintenir. Même s’il y a moins de matchs, il y a un avantage terrain, donc s’ils sont sereins, ça peut passer », analyse l'ancien entraîneur des pros, Claude Bergeaud.
Le match contre Nanterre s’annonce donc comme un premier test crucial pour cette nouvelle équipe.
Stade Rochelais Basket : l’apprentissage express du promu
Le Stade Rochelais Basket, quant à lui, se prépare à entrer de plain-pied dans l’élite du basket français. Après une préparation de six semaines, commencée le 10 août, les "jaune et noir" affronteront Nancy ce samedi 21 septembre.
Une première épreuve de taille pour cette équipe qui a beaucoup misé sur le recrutement de Clitfon Moore la troisième recrue rochelaise après le meneur américain Sam Sessoms et l'ailier polonais Jakub Niziol.
Le défi est immense pour ce promu, surtout après avoir perdu leur leader,Tray Buchanan, parti au Mans. « J’espère qu’ils vont se maintenir après la saison exceptionnelle qu’ils ont connue en Pro B. Là, on change de catégorie. Ils ont perdu leur leader, mais l’entraîneur a fait un boulot exceptionnel. Ils restent le petit poucet », analyse l’ancien joueur pro Simon Darnauzan.
Le Stade Rochelais Basket devra donc rapidement s’adapter aux exigences de la Betclic Élite et se montrer performant dès les premières rencontres. Une mission difficile, mais pas impossible pour cette équipe ambitieuse. « C’est un club qui veut se construire, adossé au club de rugby. Ils doivent être patients et capitaliser sur cette saison », conseille Claude Bergeaud qui, espérons-le, sera entendu haut et fort par les jeunes Rochelais.
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