"C'est une catastrophe." Un éleveur ovin retrouve quatre de ses brebis éviscérées à Blond

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Reportage de Margaux Blanloeil, Mathilde Leconte et Sophie Spielvogel, tourné à Blond (Haute-Vienne) le jeudi 18 janvier 2024. Interviews: - Philippe Goussaud, chef du service de l’Office français de la biodiversité de la Haute-Vienne. - Pierre Grasset, éleveur ovin à Blond. - Geoffrey Grasset, éleveur ovin à Blond. ©France Télévisions

Le loup est un prédateur qui a tué plusieurs moutons ces derniers jours du côté de Blond en Haute-Vienne. Mais pour cette nouvelle attaque sur six brebis, l'Office français de la biodiversité privilégie la piste d'un ou plusieurs chiens. Les dommages pour l'éleveur s'élèvent à plus de 1 000 euros. Deux chiens sont suspectés, mais il n'y a pour l'heure aucune preuve.

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Une semaine après les faits, l'Office français de la biodiversité a rendu son expertise. Ce n’est pas un loup qui a attaqué les six brebis de Pierre Grasset, éleveur ovin à Blond... Mais un ou plusieurs chiens.

"La puissance du loup est telle que lorsqu'il s'attaque à une proie, il a cette faculté qui est de pouvoir la maîtriser, la plaquer au sol dans un temps très court", explique Philippe Goussaud, chef du service de l’Office français de la biodiversité de la Haute-Vienne. "Là, on a de la laine, des morsures sur tout le cou, et de la laine écartée, tirée dans la prairie. C'est typique d'une prédation chien."

Le traumatisme et cette conclusion rassurent à moitié l'éleveur. En quarante ans, il s'agit de sa dixième attaque de canidés.

Ça fait un choc, j'arrive en fin de carrière et je n'ai jamais pu me faire à voir des animaux dépecés, éventrés, égorgés. Pour un éleveur, c'est une catastrophe.

Pierre Grasset

Eleveur ovin à Blond

Plus de 1 000 euros de dommages et deux chiens du voisinage suspectés

Quatre brebis éviscérées sont mortes. Cela représente plus de 1 000 euros de dommages pour ces professionnels.

Les deux rescapées doivent être surveillées de près : "Maintenant qu'elles ont été blessées, elles vont être sous antibiotiques pendant un bon mois et sous observation pendant un mois et demi avec une ration plus importante pour compenser les blessures de chien", nous décrit Geoffrey Grasset, le fils de Pierre.

Deux chiens du voisinnage sont suspectés, mais aucune preuve ne peut l'affirmer. Pour tout propriétaire, laisser divaguer son chien est passible de 1 500 euros d'amende.

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