César Vassallucci, lycéen à Limoges, grand espoir du tir à l'arc à cheval

La coupe des nations de tir à l'arc à cheval se tenait cette semaine à Peyrat-le-Bellac, en Haute-Vienne. César Vassallucci, lycéen à Limoges, représente l'un des grands espoirs de cette discipline étonnante et spectaculaire.

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Quand il bande son arc, visage concentré, qu'il enchaîne les tirs, chaque seconde ou presque, sans même poser les yeux sur ses flèches, César Vassallucci ne fait pas ses quinze ans. Posté au coeur du domaine de Gauchoux à Peyrat-de-Bellac (Haute-Vienne), ce lycéen a des airs de soldat antique. Si ce Limougeaud a fait le déplacement jusqu'ici, ce n'est pas pour livrer une quelconque bataille, mais pour participer à la coupe des nations de tir à l'arc à cheval. De cette discipline spectaculaire, encore peu connue du grand public, il espère devenir l'un des grands champions : "Pour l'instant, on essaye de construire, j'en suis encore loin, mais on y arrive petit à petit, étape par étape."

Qui dit tir à l'arc à cheval, dit monture... La partenaire de César, Chamade, a presque le même âge que lui : douze ans. Juché sur cette jument d'un mètre cinquante-trois, il doit à la fois gérer la fougue de l'animal et viser correctement les cibles. C'est là que résident toute la difficulté et le raffinement de ce sport : "C'est une grosse fonceuse, elle avance fort. Elle préfère la vitesse, elle n'aime pas qu'on lui résiste. Elle va vite tout le temps. C'est un risque à prendre, mais c'est aussi une stratégie qui permet d'obtenir des résultats merveilleux."

Pour la coupe des nations, qui s'est déroulée du 22 au 24 août, quinze pays étaient représentés par une centaine de sportifs : la Finlande, la Pologne, l'Indonésie ou encore... la France, sacrée championne du monde par équipe en Mongolie en 2023. Le succès fulgurant des Bleus impressionne même les Turcs, dont le tir à l'arc à cheval est le sport national. "Aujourd’hui, je trouve l’équipe de France extraordinaire, explique Emrah Koç, cavalier-archer turc. Alan le Gall (entraîneur de l'équipe de France, ndlr) a fait vraiment un bon job. Je connais toute l’équipe de France depuis qu’ils sont enfants, et quand vous investissez dans les enfants, évidemment, ça paye."

Après dix années de développement, notre pays compte aujourd'hui environ un millier de pratiquants. Ce nombre progresse chaque année, selon la Fédération française d'équitation. César Vassallucci compte bien devenir l'une des figures de cette ascension, même si le plaisir et la passion demeurent ses priorités : "Juste le fait d'être en liberté avec le cheval, de lâcher les rênes, de faire confiance au cheval, c'est indescriptible, sourit-il. Je ne saurai même pas comment vous l'expliquer..."

Prochain grand défi ? Éventuellement Brisbane, en Australie, pour les Jeux olympiques de 2032, dont le tir à l'arc à cheval fera peut-être partie.

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César Vassallucci, grand espoir du tir à l'arc à cheval. ©Philippe Mallet, Margaux Blanloeil

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