CHU de Limoges : donner la parole aux usagers

Lundi 7 juin 2021, une convention a été signée entre la direction du CHU de Limoges et la commission des usagers. Fruit d'un travail de deux années, elle devrait permettre d'aider la direction à mieux comprendre les attentes des patients.

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L'idée est simple : faire du patient un véritable acteur de sa prise en charge.

Et c'est justement le rôle de la Commission des Usagers du CHU de Limoges. Pendant deux ans, celle-ci a travaillé sur une charte, scellant la relation de confiance entre malades et soignants. Charte co-signée le lundi 7 juin 2021 par le directeur de l’établissement.

"Notre système de santé ne peux pas fonctionner qu'avec des professionnels qui décident pour les gens. Il faut que la personne en face du professionnel soit écoutée. Ce document le scelle comme étant un incontournable, mais ce n'est pas acquis, cela va se co-construire au fil du temps", explique Patrick Charpentier, le président de la Commission des usagers du CHU de Limoges.

Parmi les projets qui devraient se concrétiser, le recrutement à mi-temps, dès la rentrée prochaine, d'un "patient partenaire". Un ancien malade du cancer, qui viendra enrichir de son expérience les réflexions menées par le CHU concernant la prise en charge des patients.

"Il a l'expérience de sa maladie, il a l'expérience de la prise en charge. C'est quelqu'un qui a réfléchi à ce que cette prise en charge se fasse dans les meilleures conditions possibles. C'est ce professionnel-usager dont nous avons besoin", confirme Jean-François Lefebvre, le directeur du CHU.

Cependant selon Adélie Martin, représentante du personnel au sein de la Commission des Usagers, et représentante syndicale CFDT, la signature de cette charte ne doit pas faire oublier les problèmes de fond : "Aujourd’hui il nous manque du personnel. Le soignant à moins de temps auprès du patient. Et de ce fait le patient peut se sentir lésé dans sa prise en charge au niveau des soins, en termes de communication, de tout ce qui est social, qui sert en plus du soin médical pur et qui peut aider le patient à se remettre."

Cette charte doit connaître une application de ses modalités dans les trois années à venir.

 

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