Hier un père de famille de Limoges a été condamné à 500 euros d'amende avec sursis pour avoir donné une fessée à son fils de 9 ans
Sur fond de séparation conflictuelle avec la mère de son fils un père de famille a hier été condamné par le tribunal correctionnel de Limoges à 500 euros d'amende avec sursis pour avoir donné une fessée "cul nu" au bambin de 9 ans. Il devra également verser 150 euros à la mère, représentant légal de l'enfant, pour préjudice moral.
Le père explique avoir été excédé par le fait que son fils ne lui dise plus bonjour depuis plusieurs jours. Il a ajouté "subir la mode actuelle qui veut qu'on ne corrige pas ses enfants".
La présidente du tribunal a expliqué qu'il ne s'agit pas d'une mode mais d'un acte violent et humiliant.
Pas de loi en France
Dans un article ce matin Le Parisien.fr précise que tandis que vingt-trois des vingt-sept pays de l’Union européenne ont interdit toute forme de châtiment corporel dans leurs lois, la France, admet un «droit de correction» des enfants au sein de la famille. Alors que notre pays fait l’objet d’une procédure de «réclamation» à ce sujet initiée par une une ONG (l’association britannique Approach pour la protection de l’enfance) devant le Comité européen des droits sociaux, le gouvernement français a transmis sa réponse il y a quelques jours. Notre code pénal, qui interdit les violences sur mineurs, lui paraît parfaitement suffisant.
Reportage : le point sur la fessée en France.
Intervenants : Maître Nathalie Préguimbeau (avocate. Membre de l'association "A vos droits les jeunes") ; Dr Marie-Michèle Bourrat (pdte Société Française Psychiatrie Enfant et Adolescent)