Un couple interpellé à Limoges pour des faits de vol, d’escroquerie et de faux et usage de faux

Deux trentenaires ont été interpellés mardi 17 juillet 2018 à Limoges, pour des vols d'ordonnances, d'usage de fausses ordonnances créées par eux et d'escroquerie à l'Assurance Maladie. Un préjudice estimé, pour l'heure, à quarante mille euros. 

 

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L’enquête a débuté en mars 2018, suite à un signalement effectué par un pharmacien de Limoges : mettant en doute l'authenticité d'une ordonnance que lui présentait un couple et faute de pouvoir vérifier auprès du médecin prescripteur, le praticien avait refusé de délivrer les médicaments et il avait signalé les faits à la police.


Des ordonnances et des tampons de médecins volés

Ouverte pour des faits de vol, d’escroquerie, de faux et usage de faux, l'enquête a permis d'établir que l'homme et la femme, âgés respectivement de vingt-neuf et trente-six ans, utilisaient des ordonnances volées dans divers cabinets médicaux et centres hospitaliers de Limoges et des environs et ce, depuis l'été 2017. 

Des ordonnances qu'ils falsifiaient afin d'obtenir des médicaments qu'ils détournaient de leur usage thérapeutique. 

Le couple avait également volé des cachets de médecins et de praticiens hospitaliers et confectionné des tampons similaires, utilisés pour leurs "auto-prescriptions".

L'homme et la femme faisaient figurer leur propre numéro de téléphone sur ses tampons, en cas de vérification par les pharmaciens.


40 mille euros de préjudice pour la CPAM

Interpellés le 17 juillet 2018 et placés en garde à vue, l'homme et la femme ont reconnu s'être fait délivrer de fausses ordonnances, à leurs noms, par des pharmaciens de la Haute-Vienne mais aussi, hors du département. 

Ils ont également reconnu avoir utilisé l'identité de proches et les documents de sécurité sociale et mutuelle de ses derniers, avec leur aval, pour obtenir des médicaments.   

Les perquisitions effectuées au domicile du couple ont permis de découvrir des tampons encreurs au nom de plusieurs médecins, des ordonnanciers vierges et de fausses ordonnances déjà utilisées. 

Les gardes à vue ont été levées.

L'enquête se poursuit, notamment pour établir le préjudice subit par la Caisse Primaire d'Assurance Maladie.

Il est estimé, à ce jour, à près de quarante mille euros. 
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