Coronavirus : le courrier distribué 4 jours par semaine par la poste

Depuis le début de l’épidémie, les facteurs ne travaillaient plus que 3 jours par semaine. Le courrier sera désormais distribué du mardi au vendredi.
 

L’annonce de la mise en place d’un service dégradé de distribution avait suscité un certain nombre de polémiques au tout début de la période confinement.

Fin mars, la presse écrite régionale s’était notamment insurgée du fait que les journaux ne seraient plus livrés que 3 jours par semaines dans les boîtes aux lettres. Une pétition a ainsi reçu près de 13000 signatures.

La Poste a rapidement cédé. La presse quotidienne est désormais livrée 5 jours par semaine.
 

Le courrier

Depuis ce 21 avril, les facteurs arpentent les rues du mardi au vendredi pour distribuer le reste du courrier, au plus grand bonheur de certains usagers.

Depuis le 1er mars, je n’ai pas mis le nez dehors. La factrice est très gentille. Comme je ne peux pas me déplacer pour poster mes lettres, elle me les prend directement dans ma boite.

Le facteur est équipé de gants, de gel hydroalcoolique et d’un masque qui n’est porté que sur la base du volontariat. Mais les distances de sécurité sont respectées, et les médecins s’accordent à dire que le virus ne peut se transmettre par l’intermédiaire de postillons envoyés sur les enveloppes.

Certains usagers ont donc laissé leurs lettres dans la boîte pendant 8 jours inutilement.
   

Un long temps d’adaptation.

La poste a mis près d’un mois à s’adapter aux normes sanitaires exigées à cause de l’épidémie, coincée entre la nécessité de protéger ses salariés et d’assurer sa mission de service public. Selon Eric Rigaud, responsable du centre logistique de Limoges,

On est une entreprise de réseau. On distribue partout, tous les jours sur toute la France. On ne peut pas modifier notre organisation du jour au lendemain, aussi facilement que si on était une entreprise de 2 salariés.

Les syndicats locaux auraient quant à eux souhaité que le courrier soit distribué 6 jours par semaine. Selon la CGT, cette organisation n’est pas possible à mettre en place depuis la suppression du centre de tri de Limoges.