Jusqu'au 29 mai 2015, 5 entreprises de Limoges sont en déplacement à Chicago pour nouer des contacts et rechercher de nouveaux marchés. Une aventure que nous suivons chaque jour avec Armelle Cuvillier, la directrice scientifique de B Cell Design. 4ème épisode : ultimes rencontres avant le retour.
Voici le compte-rendu envoyé par Armelle Cuvillier sur la journée du mercredi 27 mai 2015 :
"Dernier jour pour le gros de la troupe, la majeure partie de la délégation limousine quitte Chicago ce soir. Le petit déjeuner a été l’occasion de faire un bref retour de la journée marathon de la veille. Entre les visites en chaîne des officiels et les rendez-vous d’affaires des entreprises, chacun revient sur un fait marquant de la journée d’hier. On rentrera, à n’en pas douter, avec des images et des idées plein la tête.
"Nouveau rendez-vous avec un investisseur, j'apprends à chaque nouvelle rencontre."
J’apprends comment les différents fonds financiers sont organisés, ici aux Etats-Unis, ceux qui ne veulent investir que des montants minimums de 50 à 100 millions de dollars (et là, nous sommes sur une autre planète), d’autres qui réalisent des investissements plus modestes mais uniquement sur des profils d’entreprises matures qui génèrent au moins un chiffre d’affaires annuel de plus de 20 millions de dollars (ce n’est pas nous…pas encore !) et d’autres très spécialisés dans le financement des start-up de petites tailles, dont les technologies souvent innovantes ont un fort potentiel de valorisation.J’apprends que certains investisseurs, pas forcément américains d’ailleurs, mais aussi français, ne soutiennent que des sociétés françaises souhaitant développer une activité à l’international et plus particulièrement aux Etats-Unis. Là, nous y sommes ! Notre profil semble coller : B Cell Design est une petite société biotech, aux technologies innovantes et développant des projets à fort potentiel pour les marchés internationaux. Dans la course aux financements, il y a souvent beaucoup de frustrations, de ne pas être en phase, d’arriver trop tôt ou trop tard, ne pas répondre aux critères, de ne même pas avoir l’opportunité d’ouvrir la porte et se présenter parce que notre projet ne rentre pas dans les bonnes cases. Alors quand une opportunité de rencontrer ce type d’investisseurs se présente, il faut la saisir. Et c’est avec cela dans les mains que je rentrerai en France demain."