Après un premier revers à Nancy, les limougeauds ont amélioré leur défense. Mais le manque de cohésion de cette équipe presque totalement renouvelée est cette fois apparu dans des attaques désorganisées, avec un grand manque d'adresse. Le résultat est décevant mais logique, 62 à 69 pour Le Mans.
Dès l'entame, la rencontre est âpre, les deux équipes défendent avec intensité et se livrent un combat équilibré. Les faiblesses défensives du CSP apparues à Nancy se font oublier, et l'équipe locale mène après 10 minutes, 18 à 16.
Mais alors que Limoges pourrait prendre le large, une sérieuse faiblesse apparaît en attaque. Le CSP ne parvient pas à s'imposer dans la raquette, le capitaine Nicolas Lang est privé de tirs, et les Sarthois sont les plus réalistes. Ils prennent la tête juste avant la pause, 30-33.
Des 1 contre 1 stériles
Dans le troisième quart, les erreurs se multiplient, avec des joueurs adverses oubliés sous le panier qui marquent facilement, ou des pertes de balles maladroites quand le CSP est à l'offensive. Un passage en défense de zone ne perturbe pas l'équipe du Mans qui garde la tête froide, et les attaques de Limoges se finissent quasi systématiquement en 1 contre 1 stériles. 49-55 à 10 minutes de la fin.
La dernière ligne droite paraît très longue : l'écart n'est jamais immense, mais la logique du match semble impossible à renverser. Symbole de cette copie encore brouillonne, le capitaine Nicolas Lang n'aura finalement pu marquer aucun tir, seulement 4 lancers francs.
"Je ne suis pas Jésus Christ"
Comme la saison passée, le Limoges CSP perd donc ses deux premiers matchs. Mais, en conférence de presse, le coach italien Massimo Cancellieri ne semble pas inquiet : "Nous avons changé 9 joueurs, nous avons changé tout le staff, nous avons changé le management... Vous voulez un miracle ? Je ne suis pas Jésus Christ ! Je pense que l'équipe est bonne, je pense que l'équipe a beaucoup de talent, je dois travailler."
C'est sûr, ce CSP ne marche pas sur l'eau, mais il doit vite apprendre à multiplier les paniers pour débloquer le compteur dès dimanche soir : cette fois, ce sera le Clasico sur le parquet de Pau, et rodage ou pas, il faudra s'imposer...